Lexique

 

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Acrotère : autrefois, petit socle supportant des vases, des statues ou des ornements en corniche. Dans une balustrade, large potelet ou court muret en maçonnerie interrompant par endroits la série de balustres. Rebord périphérique place au dernier niveau d'un bâtiment, au-dessus de la terrasse ou du point bas de la toiture, réalisé en maçonnerie, en béton armé ou par prolongement du bardage métallique.

 

Aérothermes : appareils de chauffage diffusant de l'air chaud dans la pièce à chauffer.

 

Air frais : désigne l'air neuf, en provenance de l'extérieur, destiné à renouveler l'air vicié à l'intérieur du bâtiment.

 

Allège : partie du mur située entre le sol et le bas d'une fenêtre.

 

Ancrage : pour relier différentes parties d'une construction et dans les fondations spéciales, où les ancrages (ou tirants) doivent transmettre les forces au terrain situé autour de l'enceinte d'une fouille.

 

Anodisation : traitement des ouvrages en aluminium par oxydation en vue d'améliorer leur résistance à la corrosion.

 

Annuité : désigne une somme invariable du remboursement d'un prêt (p.ex. prêt hypothécaire). L'annuité comprend les intérêts et l'amortissement. Au cours des ans, par le remboursement, les intérêts diminuent et simultanément la quote-part d'amortissement augmente.

 

Appareillage : mode d'organisation des divers éléments entre eux lors de la construction d'un mur en pierre ou en brique.

 

Apprêt : préparation des fonds (murs ou cloisons) par l'application d'un enduit avant la pose d'un papier ou la mise en peinture.

 

Approche systémique : compréhension que tout phénomène caractérisant ou affectant un système du bâtiment (enveloppe thermique, paramètres de confort, orientation géographique) a une répercussion sur un autre et, inversement, que chaque bâtiment crée un état d'équilibre de ces phénomènes qui lui est propre.

 

Appareils sanitaires : terme englobant différents objets de l'aménagement dans la salle d'eau, la cuisine, le w.-c. etc. Les baignoires, tubs de douche, cuvettes, bidets, lavabos, lave-vaisselle, lave-linge, bassin de lavoir etc. en font partie.

 

Appartement en attique : appartement construit légèrement en retrait sur des bâtiments à plusieurs étages. A l'origine, l'attique était le "couronnement" destiné à cacher le toit.
Appartement en copropriété : en tant qu'alternative à la maison familiale ou la maison familiale en rangées.

 

Architecte : désignation de la profession du projeteur, créateur et réalisateur de constructions selon les "Règles de l'art de construire", il est à même de réaliser les voeux d'un maître d'ouvrage, depuis la première idée, le projet, la planification et l'exécution jusqu'à l'ouvrage terminé. L'architecte est souvent "l'homme de confiance" du maître d'ouvrage.

 

Architecte d'intérieur : le professionnel de la planification intérieure. Il s'occupe aussi bien de l'aménagement intérieur que de l'ameublement. Sa formation n'est pas réglée et suit différentes voies. Dans le "croquis", l'architecte d'intérieur propose les idées d'aménagements et donne des indications sur les coûts et les délais. Avec le "projet", il se charge de l'élaboration créative et technique, ceci pour le soumettre à autorisation. "L'exécution" comprend les plans d'exécution et de détail, la demande d'offres, l'examen et la comparaison de celles-ci, la surveillance du chantier et le décompte des travaux.

 

Architecte paysagiste : ou architecte des jardins, en tant que professionnel pour l'aménagement extérieur et des jardins.

 

Araser : mettre à niveau une surface.

 

Arbalétrier : élément rampant support des pannes, il fait partie de la ferme qui structure la charpente d'une toiture.

 

Armatures : structures en acier incorporées au béton permettant de donner aux ouvrages en béton armé leur résistance aux efforts de flexion et de traction.
Armatures ou fers d'armatures : le plan des armatures détermine les fers placés dans le béton, en forme de fers de construction profilés ou de treillis Les barres de fers sont "cannelées" et se lient ainsi bien au béton. Le poids et le nombre de fers est calculé par l'ingénieur civil.

 

Ardoise : roche argileuse, se divisant facilement en plaques. L'ardoise contient, en plus du calcaire, de la marne, du quartz, etc. Utilisée pour la couverture de toits et plaques de sol. L'ardoise est sensible à la graisse, mais les plaques de sol peuvent subir une imprégnation avec des produits adaptés (p.ex. huile minérale).

 

Ardoise synthétique : matériau en fibrociment destiné à la couverture de la maison. Produit plus économique que l'ardoise naturelle mais ne présentant pas la même esthétique.

 

Arêtier : ligne en saillie formée à la jonction de deux pans de toiture. La dernière rangée de tuiles spécialement fabriquées, formant la terminaison ou limitation vers le pignon.

 

Asphalte : produit à usage multiple, composé de bitume et de minéraux. L'asphalte naturel s'est probablement formé à partir du pétrole. Il est utilisé dans la construction de routes, la fabrication de peintures et de laques et pour des isolations et plaques.

 

Assainissement : également remise en état, comprend l'élimination de défauts de construction dus à l'usure, au vieillissement, aux intempéries ou aux faits de tiers. Les travaux entrepris ont pour but de remettre l'objet dans l'état permettant son utilisation selon l'affectation.

 

Assainissement : réseau de collecte et d'évacuation des eaux vannes, eaux usées et eaux pluviales.

 

Assurance bâtiment : est aussi dite "assurance casco" du maître d'ouvrage. Durant les travaux, elle couvre les dommages imprévisibles pouvant atteindre l'ouvrage en cours, et qui, selon les conditions générales de la SIA (norme 118) pourraient toucher le preneur d'assurance. Selon la teneur du contrat, sont considérés comme objets de l'assurance les travaux de maçonnerie, le gros-œuvre ou la construction terminée clé en main y compris les propres travaux. L'assurance couvre non seulement les causes et effets extérieurs, mais aussi intérieurs (dommages de bris). Le respect des soins usuels de la branche est condition préalable. Doivent faire l'objet d'accords particuliers pour être couverts: les dommages dus à l'incendie, la foudre, l'explosion et les événements naturels, les frais de déblaiement, de recherches de dommages, de démolition et reconstruction ainsi que l'inventaire du petit matériel, des machines mobiles de construction, des machines de construction, la nature et les masses du sol - pour autant qu'elles ne fassent pas partie des prestations de constructions assurées -, les dommages aux constructions existantes etc. Ne sont pas assurés les dommages relevant de la responsabilité civile professionnelle des architectes et ingénieurs ainsi que les dommages aux biens et aux personnes.

 

Assurance de garantie de construction : comme sécurité des droits découlant des travaux de garantie. A la fin de la construction, lorsqu'aucune garantie au comptant n'a été conclue, la remise d'une garantie de construction par une assurance ou une banque est usuelle. Elle garantit les droits du maître d'ouvrage pour la durée de la garantie de l'ouvrage. Contrôler ces garanties en ce qui concerne la durée, l'échéance et la restitution.

 

Assurance durée de construction : comme assurance de l'ouvrage en construction - dans le sens d'une assurance immobilière - durant les travaux.

 

Assurance immobilière : assurance contre les dégâts dus à l'incendie et les éléments naturels.

 

Sont assurés : les dégâts dus à l'incendie, la foudre, l'explosion, la fumée (due à une cause subite et accidentelle, mais non survenant petit à petit), la montée des eaux, l'inondation, la tempête, la grêle, les avalanches, la pression du lac, la chute de rochers, de pierres, le glissement de terrain, la chute d'aéronefs ou de parties d'aéronefs. Une adaptation au renchérissement des sommes assurées selon l'indice des coûts de la construction devrait être conclue. Il existe des Etablissements d'assurances immobilières dans la plupart des cantons (ECA). Ils déterminent les biens à assurer en "immobilier" ou "mobilier". Dans les autres cantons, les "Normes pour l'assurance immobilière" de l'Association des Assurances-choses" sont applicables. Pour chaque immeuble et en plus de l'assurance obligatoire, un complément pour l'assurance dégâts des eaux et bris de glaces est recommandé. Suivant les cas, d'autres assurances peuvent être conclues.

 

Assurance responsabilité civile du maître d'ouvrage : comme prévention pour couvrir le risque de dommages relevant de la responsabilité civile du maître d'ouvrage. Elle protège contre les conséquences financières provenant de demandes en dommages et intérêts formulées envers un maître d'ouvrage en relation avec son projet de construction. En complément, une "Assurance bâtiment" (voir ce mot) est recommandée.

 

Assurance responsabilité civile immeuble : protège le propriétaire des charges financières imprévisibles provenant d'indemnités dues en raison de dommages aux personnes ou aux choses (p.ex. chute avec blessures sur un escalier glissant, dégâts à une voiture par la chute d'un pot de fleurs, pollution des eaux par du mazout échappé d'une citerne etc.).

 

Atrium : maison comportant une cour intérieure, autour de laquelle sont disposées les pièces.

 

Autoporteur : se dit d'une structure assurant sa propre stabilité sans être reliée à d'autres ouvrages.

 

Auvent : ouvrage en saillie en façade (toiture ou dalle) situé généralement au dessus des portes d'entrée.

 

Autoclave : installation sous pression, utilisée dans l'industrie pour obtenir une réaction chimique sous haute pression. Application : imprégnation du bois, fabrication de grès, polymérisation etc.

 

Avis d'enquête : dossier initial pour la procédure du permis de construire. Les documents qu'il doit contenir varient de cas en cas. Habituellement il comprend le descriptif de construction, une copie du plan du Registre foncier, les plans de construction (plans et élévations, dessins des façades à l'échelle 1:100, plans d'aménagements extérieurs, d'amenée et d'évacuation d'eau, des clôtures, d'aménagements de places de parc etc.), des accords du voisinage, le calcul des coefficients d'occupation ou chiffres du volume construit) ainsi que divers formulaires (entre autres production de chaleur, jardin d'hiver, déclaration d'émission, installations de climatisation) etc. Les documents de l'avis d'enquête doivent être signés par le propriétaire du bien-fonds ou maître d'ouvrage ou son représentant ainsi que par l'auteur du projet.

 

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Baie : ouverture dans un mur fermée par une fenêtre. La baie est dite libre lorsqu'elle ne reçoit pas de menuiserie.

 

Balcon : dalle accessible en saillie sur une façade et protégée par un garde corps.

 

Balustrade : garde corps composé de balustres (éléments tournés en pierre ou en bois), disposé en périphérie de balcons et terrasses.

 

Bardage : revêtement de finition des façades monté sur ossature. Il peut être constitué de plaques de métal, de pierre, de bois…

 

Bardeau : éléments de bois ou d'asphalte recouvrant toitures et murs exposés aux intempéries. Pose par tuilage.

 

Bastaing : grosse pièce de bois de section rectangulaire utilisée pour la construction des charpentes.

 

Barrière-vapeur : protection contre la formation d'humidité dans les couches froides des murs, provenant de l'intérieur d'un immeuble, l'humidité passant avec la chaleur de l'intérieur vers l'extérieur. La barrière-vapeur posée à l'aide de feuilles en matière synthétique ou de carton bitumé empêche ces inconvénients.

 

Bâtiment performant : bâtiment considéré efficace au point de vue énergétique selon les normes les plus sévères. Sert également à désigner un bâtiment procurant une excellente qualité de l'air intérieur et dont les systèmes sont durables d'un point de vue technique.

 

Bavette : bande métallique disposée devant une menuiserie pour assurer l'étanchéité.

 

Becquet : ouvrage disposé à protéger en tête les relevés d'étanchéité.

 

Béton : matériau de construction composé d'agrégats (sable, gravier, cailloux) et d'un liant (ciment).

 

Béton : matériau de construction composé de sable, gravier et liants, coulé sur le chantier à l'état humide dans des formes (coffrages), selon le plan, renforcé par des fers de construction (armé), pour répartir les forces de tirants et poussées. Les qualités les plus connues sont le béton au ciment, à la chaux, au plâtre et à l'asphalte. Le béton maigre ne contient que peu de liant, il est utilisé pour renforcer le fond du terrain. Le béton léger contient de la pierre ponce, du perlit ou des agrégats expansés. Le béton étanche contient une proportion plus importante de ciment et comme l'indique son nom, ne laisse pas passer l'eau (particulièrement approprié pour les fondations en cuves). Une différenciation est également faite par rapport à la préparation du béton sur place (préparé sur le chantier) ou du béton livré (préparé en centrale et livré sur le chantier dans une bétonnière transporTable).

 

Béton Armé : béton incorporant une armature en acier lui conférant sa résistance aux efforts de flexion et de traction.

 

Béton cellulaire : dit aussi "béton de gaz" est un matériau de construction inorganique, imputrescible, incombustible, offrant une grande isolation thermique, de faible poids et de dimensions exactes. Il est utilisé sous forme d'éléments préfabriqués ou en maçonnerie. Le béton cellulaire est fabriqué en mélangeant du sable fin, du calcaire et/ou du ciment, de l'eau et un produit expansif, coulé dans des formes et amené à expansion suivant la porosité exigée. Après avoir été coupé selon les formats voulus, les produits sont durcis en autoclave sous haute pression de vapeur d'eau. Le béton cellulaire est très facile à percer, raboter, clouer et scier. La maçonnerie en béton cellulaire se fait en plots et plaques, posés sur couche mince de mortier (joint de 1 - 2 mm), en dalles - également avec rainure et languette - et en panneaux.

 

Béton précontraint : béton armé dont les armatures sont mises en tension avant coulage. Le béton est mis en compression par les tiges d'acier.

 

Biologie de la construction : comme biologie appliquée, à savoir "science de la vie". La biologie de la construction essaie de créer des conditions de vie saines pour les hommes et les animaux, sans effets nocifs (radiations hydrologiques, terrestres, champs électriques ou autres) par l'application de techniques favorables à l'environnement (solaire et éolienne etc.) et par l'utilisation de matériaux naturels pour la construction (bois, huiles, cires, glaise, peinture non-toxiques etc.).

 

Bitume : matière naturelle à base d'un mélange d'hydrocarbures. Il sert à fabriquer des asphaltes, des produits repoussant l'eau pour la protection des bâtiments et pour des liants, des produits isolants, des bandes d'étanchéité au bitume, des papiers spéciaux bitumés.

 

Bois : matière ligneuse et cellulosique située entre la moelle et l'écorce d'un arbre.

 

Bois scié; bois de sciage ou sciage : bois équarri par coupes longitudinales successives, issu d'une bille à l'état vert.

 

Bois brut de sciage : bois scié répondant aux exigences d'écarts admissibles normalisés.

 

Bois égalisé : bois scié répondant à des exigences d'écarts admissibles plus étroits que ceux tolérés pour le bois brut de sciage.

 

Bois ébauché : bois scié qui, au taux d'humidité d'utilisation finale, a été coupé à longueur et/ou usiné sur une ou plusieurs faces pour répondre à des exigences d'écarts admissibles spécifiés par accord.

 

Bois calibré : prédébit ayant reçu un usinage supplémentaire destiné à lui donner des exigences d’écarts admissibles plus étroits.

 

Bois raboté : bois scié qui, au taux d'humidité d'utilisation finale, a été usiné sur une ou plusieurs faces pour obtenir une surface parfaitement lisse.

 

Boisseau : éléments préfabriqués permettant le montage, par emboîtement, de conduits de cheminée ou de ventilation.

 

Bow - window : ouvrage vitré en avancée sur une façade.

 

Bouquet de chantier : coutume traditionnelle. A la fin du gros-œuvre et la charpente terminée, l'on place le "sapin " au sommet de cette dernière. Les bouquets de chantier sont toujours des événements fêtés, notamment pour les constructions importantes. Ils peuvent avoir une influence bénéfique sur le déroulement du chantier et développer la collégialité puisqu'ils rassemblent le maître d'ouvrage, l'architecte, les entrepreneurs, maîtres d'état et autres personnes participant à la construction. Les bouquets de chantier sont de plus en plus remplacés par une "petite enveloppe" ou un cadeau.

 

Briques : éléments de construction préfabriqués à base d'argiles. Elles peuvent être pleines ou creuses.

 

Briques en argile expansée : brique composée d'argile sélectionnée de haute qualité. Elle est totalement inorganique et ne contient aucune substance combustible ou putréfiable. En Europe, l'argile expansée est produite selon deux méthodes différentes. La première procédure consiste à sécher l'argile, à la moudre finement et à la granuler en billes d'argile brute. Ces billes sont ensuite cuites et expansées à 1'200 °C, sans adjonction. La deuxième procédure consiste également à cuire à 1200 °C et à provoquer l'expansion de petites billes. Le matériau expansible passe dans un four respectant une courbe de températures déterminées, caractéristique pour la cuisson des produits céramiques. Les granulés issus des deux procédures sont de forme ronde et ont une surface lisse de couleur brun-rouge, caractéristique nécessaire à la technologie du béton. L'intérieur des billes, de couleur gris-noir, comporte de nombreuses bulles d'air, offrant ainsi une excellente résistance à la pénétration du froid et de la chaleur. L'argile expansée est aussi utilisée comme adjuvant de mortier spécial pour maçonner des briques de béton léger.

 

Briques en pierre ponce : briques de construction composées de gravier volcanique. Grâce à la porosité, elles sont légères et offrent une isolation thermique élevée. Les grandes dimensions permettent une construction rapide, économique et simple. La brique en pierre ponce est facile à travailler.

 

Briques silico-calcaires : une brique blanche, contenant des adjonctions d'acides siliciques et de calcaire, en règle générale du sable, formées sous presse et durcies à la vapeur sous pression. Ces briques sont de dimensions exactes, à angles droits et planes. Elles sont utilisées pour monter des murs porteurs et non-porteurs ainsi que pour des murs intérieurs de caves. Les briques silico-calcaires sont particulièrement adaptées pour répondre à de hautes exigences en matière de charges statiques, isolation phonique et thermique, capacité d'accumulation de chaleur et protection incendie. Ses qualités en font un excellent matériau pour l'exécution de murs extérieurs à haute isolation thermique placée soit à l'extérieur soit dans les murs. Pour de la maçonnerie visible, exposée directement aux intempéries, utiliser des briques silico-calcaires résistant au gel pour murs de doublage ou de parement.

 

Brique de terre cuite : brique fabriquée à partir d'argile ou de glaise, à la main ou à la machine, cuite à env. 1'000 °C, pour les murs extérieurs ou les doublages. Livrable en différentes qualités (normale, supérieure, particulière), grandeurs et formats (briques module européen, normales et visibles). La maçonnerie en briques de terre cuite offre une bonne isolation thermique, conserve bien la chaleur et se refroidit lentement. Les éléments en briques de terre cuite préfabriqués industriellement selon des dimensions données accélèrent les travaux sur le chantier.

 

Brûleur : à mazout, à gaz ou mixte, à monter le plus souvent à l'avant de la chaudière pour des raisons d'accessibilité. La technologie des brûleurs modernes a réussi à résoudre un problème majeur : les anciens brûleurs pulvérisant le mazout et le mélangeant à l'air n'obtenaient pas toujours des valeurs de combustion optimales. Actuellement, les brûleurs permettent de réduire la consommation de mazout ainsi que l'émission de substances polluant l'air. Les brûleurs à gaz avec soufflerie ou sans (toujours fournis par l'usine avec des chaudières spéciales) peuvent en général être réglés par le spécialiste pour tous les genres de gaz. Les brûleurs mixtes servent au choix à la combustion de mazout ou de gaz

 

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CAD : computer Aided Design (DAO Dessin assisté par ordinateur) un outil très performant pour le travail des bureaux de dessin et planification.

 

Cadastre : répertoire officiel de tous les immeubles inscrits au Registre foncier. Le terme "cadastre" est également utilisé pour tenir d'autres registres, p.ex. cadastres de lieux suspects (annotations anciennes), cadastre du bruit etc.

 

Cahier des charges : donnée de base pour la planification. Un cahier des charges décrit en général ce que l'on attend de quelqu'un, les tâches qu'il doit remplir selon contrat. Ceci est en principe aussi valable pour la planification et l'exécution d'un bâtiment. Par rapport à son projet de construction, le maître d'ouvrage devrait formuler ses vœux et exigences par écrit et de façon détaillée selon le point de vue de l'investissement théorique (critères techniques, économiques, personnels, juridiques, environnementaux). Ainsi, le planificateur/architecte disposera d'une base de planification claire.

 

Calcul : base de l'offre et du devis. Tout entrepreneur, artisan ou autre partenaire de la construction doit calculer ses prestations de manière à ne pas subir de perte, mais bien à réaliser un bénéfice raisonnable. Il doit donc calculer ses frais. Ils se composent, de manière simplifiée, des coûts provenant des salaires, du matériel, des machines, de la surveillance, de la vente et l'administration (y compris les impôts et assurances etc.). De plus, il doit inclure un supplément pour "pertes et profits". Ces coûts sont contenus dans son calcul d'offre sous les différentes positions selon le Code de frais de construction (CFC) ou le Catalogue des articles normalisés (CAN). Lorsqu'un maître d'ouvrage accepte ces prix pour un contrat d'entreprise ou une commande, le décompte des travaux exécutés se fait avec ces prix.

 

Canalisations : servent à l'évacuation de l'eau des villes, communes, lotissements, maisons etc. sous forme d'un système souterrain de conduites en pente; il est constitué de tuyaux, canaux et fosses. Les eaux usées y sont évacuées en direction des stations d'épuration d'eau (Step).

 

Capteurs solaires : pour capter l'énergie du rayonnement solaire. Les installations simples comprennent les capteurs, le système de transport de chaleur, l'accumulateur d'eau chaude et l'unité de commande. Pour utiliser au maximum l'énergie solaire et simultanément réduire l'emploi d'autres énergies, p.ex. L’électricité, les différents éléments de construction doivent être exactement adaptés les uns aux autres. Les capteurs seront installés de manière à s'intégrer harmonieusement à l'esthétique de l'ensemble du bâtiment. En plus du rayonnement direct, les capteurs collectent également le rayonnement diffus. La surface noire des plaques d'absorption recueille les rayons à ondes courtes (lumière) et les transforme en chaleur, ne réfléchit en revanche que peu d'ondes longues (chaleur).

 

Carbonatation : processus destructeur dans le béton par les acides (acide carbonique entre autres) contenus dans l'air. Lorsque les fers d'une armature ne sont pas suffisamment recouverts ou isolés par du béton, ils commencent l'un après l'autre à rouiller et des fissures et éclats apparaissent. Ces dégâts doivent un jour ou l'autre être réparés.

 

Carreau de plâtre : élément industriel rectangulaire constitué de plâtre utilisé pour la construction de cloisons.

 

Carrelage : composition d'éléments géométriques jointifs formant revêtement de sol. (terre cuite, pierre, grès…).

 

Carrelage en céramique : est fait de grès et de faïence. Pour les carrelages de sols, l'on utilise toujours les grès les plus durs. Les carreaux sont livrables émaillés ou non, les plus résistants sont non-émaillés et homogènes, c'est-à-dire produits avec un seul matériau. Les carreaux de grès sont de dimensions exactes et peuvent être posés avec de très petits joints. Selon le cas, ils peuvent aussi être coupés en biais pour faire des angles propres. La propriété d'homogénéité du grès permet de produire des carreaux non glissants avec des stries. Il existe également des carrelages de forme allongée ou polygonale.

 

Carrelet : avivé de section carrée, ou sensiblement carrée, de côté compris entre 15 et 50mm.

 

Cavité murale : espace laissé libre derrière le parement extérieur d'un bâtiment.

 

Cédule hypothécaire : créance personnelle garantie par un gage immobilier. La créance et le gage forment une unité et sont des papiers-valeur (acte). Les cédules hypothécaires peuvent être établies au nom du créancier, du détenteur ou du propriétaire immobilier. Les cédules hypothécaires engagent non seulement l'immeuble, mais également les autres biens du débiteur.

 

Céramique : mélange d'argile humide, de sable et de feldspath, qui est cuite ou surcuite (et non fondue). La majeure partie de la céramique est constituée d'aluminosilicate. Le verre résistant à de très hautes températures (vitrocéram pour les cuisinières) ainsi que d'autres matériaux de construction (pierre artificielle, tuiles, plaques et tuyaux etc.) sont fait en céramique.

 

Chaînage : ceinture en métal ou en béton reliant les murs porteurs et évitant leur écartement.

 

Chaleur résiduelle : partie non utilisée de la chaleur produite lors de la combustion. Le rapport entre chaleur utilisée et produite détermine le degré d'efficacité.

 

Champ électrique : l'augmentation de l'électrification de l'environnement et des immeubles a provoqué des champs invisibles, nommés champs électriques, perturbant le bien-être des êtres vivants. Déterminer que de tels champs existent est scientifiquement possible; mais les effets à court ou long terme sur les hommes, animaux et plantes sont très controversés et objectivement infondés. En revanche, tous les appareils et conduites électriques elles-mêmes devraient être équipés d'une protection de radiation.

 

Chape : couche mince de ciment recouvrant la surface d'une dalle ou d'un plancher. La chape est dite flottante lorsqu'elle est désolidarisée de la dalle ou du plancher par un feutre, un isolant ou tout autre matériau continu. La chape sert de "support" prêt à recevoir le revêtement de sol, exécutée comme isolation contre les bruits d'impact ou isolation thermique.

 

Chape flottante : chape rapportée, généralement en mortier de ciment d'au moins 3,5 cm d'épaisseur, avec ou sans armature, coulée sur une dalle dont elle est isolée par une sous-couche résiliente de 2,5 à 5 mm d'épaisseur. Ce dispositif est utilisé par exemple pour obtenir une isolation aux bruits d'impact ou en cas de présence d'un système de chauffage par le sol.

 

Charpente : ensemble d'éléments assemblés entre eux et servant d'ossature à la couverture d'un bâtiment.

 

Chatière : petite ouverture insérée dans la couverture et permettant l'aération des combles.

 

Chauffage : système mis en place permettant le chauffage des pièces d'un bâtiment. Chauffage par radiateurs ou convecteurs (circuits d'eau chaude), chauffage basse température (chauffage par le sol), chauffage à accumulation, chauffage électrique… Chauffe - eau : Appareils produisant de l'eau chaude. Les chauffe - eau peuvent être instantanés ou à accumulation.

 

Chaudière électrique : forme particulière de chaudière spéciale, pour le chauffage à l'énergie électrique, en tant que chauffage à accumulateur de courant durant la nuit avec accumulateur à eau ou accumulateur à matière solide. Selon l'Arrêté sur l'utilisation de l'énergie (AUE), le chauffage électrique fixe est soumis à autorisation par les autorités.

 

Chaudières à basses températures : sont des chaudières spéciales à mazout ou à gaz pour le chauffage à basse température, qui habituellement fonctionnent avec des températures de 50 - 70 °C. Les basses températures demandent en revanche des surfaces de chauffage correspondantes, à savoir le chauffage au sol ou des radiateurs correspondant aux besoins.

 

Chaudières à condensation des gaz : et appareils à condensation des gaz brûlés sont des chaudières à mazout ou gaz qui condensent les gaz d'échappement (chaudière à condensation). A partir des gaz d'échappement du producteur de chaleur, elles récupèrent une grande partie de la chaleur résiduelle latente. Etant donné que le degré d'efficacité de la chaudière se rapporte à la valeur calorique inférieure et que cette méthode utilise la valeur de combustion du gaz, le degré d'efficacité est noTablement augmenté, ce qui signifie des économies d'énergie. Les gaz d'échappement sont renvoyés sur des surfaces chauffantes de la chaudière.

 

Chauffage à distance : chauffage collectif. La chaleur, sous forme d'eau chaude, est transportée dans un circuit fermé comprenant des conduites de dérivation menant aux maisons individuelles à partir d'une centrale de chauffage à distance, puis y retourne. La chaleur est utilisée pour le chauffage des immeubles et la production d'eau chaude à l'aide d'un échangeur de chaleur dans le poste de transfert.

 

Chauffage central électrique à accumulation : comme chauffage à accumulation avec installation à accumulateurs à eau et appareil de chauffage séparé chauffant directement les accumulateurs, avec accumulateurs à matière solide ou comme chauffage direct. Le chauffage à accumulateur peut être exploité comme chauffage au sol à eau chaude, chauffage à radiateurs ou convecteurs, notamment dans des anciens immeubles. Appareils de chauffage avec installation séparée d'accumulateurs à eau: durant la période du tarif de nuit, l'eau de l'accumulateur est pompée à travers l'appareil de chauffage et réchauffée. Accumulateur chauffé directement: Le réservoir de l'accumulateur possède un chauffage électrique utilisant le courant faible; suivant la grandeur de l'installation, plusieurs réservoirs à accumulation peuvent être placés côte à côte.

 

Chauffe-eau instantané : réchauffe l'eau froide en circulation au moment de la consommation.

 

Chauffe-eau : producteur et réservoir d'eau chaude. Il contient des surfaces chauffant l'eau froide. La capacité du chauffe-eau ou réservoir d'eau chaude est déterminée par la consommation.

 

Chaume : matériau utilisé en couverture. Il est à base végétale (paille de seigle, roseaux…). Matériau lourd et isolant.

 

Chaux : liant utilisé dans le mortier ou pour durcir des sols, p.ex. dans la construction de routes. La chaux blanche provient du calcaire. On distingue la chaux "éteinte" et la chaux "vive". La chaux hydraulique est produite à partir de marnes de calcaires ou d'argile et se travaille facilement.

 

Cheminée : construction pour conduire vers l'extérieur, en dessus du toit, les gaz de combustion produits par les foyers ouverts ou les producteurs de chaleur. Les cheminées doivent aussi amener l'air frais nécessaire à la combustion dans le local de chauffage.

 

Chevrons : pièces de bois posées sur les pannes et sur lesquelles sont fixées les lattes soutenant la couverture d'une toiture.

 

Chéneau : conduit situé en partie basse des toitures et destiné à recueillir et canaliser les eaux de pluie.

 

Chiffre du volume construit : désigne le volume considéré, en mètres cubes, construit hors terre (avec les dimensions extérieures) pouvant être implanté sur les mètres carrés du terrain.

 

Ciment : liant très important. Dans la construction et particulièrement dans la préparation du béton, le ciment tient une place prépondérante. Il s'agit d'une matière pulvérulente grise à base de silice, d'alumine et de calcaire. Par absorption d'eau, le produit durcit. Il sert donc de liant pour le mortier et le béton. Les matières telles le calcaire et l'acide silicique, la terre cuite ou l'oxyde de fer provoquent la liaison chimique du ciment. La matière brute est mélangée selon des dosages précis, finement moulue et cuite dans des fours tournants, entre 1400 et 1500 °C. Cette cuisson transforme la poudre brute en ciment clinker. Il existe différentes qualités de ciments : ciment Portland normal, ciment Portland spécial, ciment blanc, ciment clinker etc.

 

Classe de résistance : terme utilisé dans la construction de fenêtres. Les exigences posées aux fenêtres sont réparties en classes: Classe A pour des immeubles jusqu'à 8 m de hauteur. Classe B, immeubles dans des endroits dégagés jusqu'à 8 m ou dans des endroits protégés ou normaux jusqu'à 20 m de hauteur. Classe C, tous les autres cas. La pose de la classe supérieure est toujours possible. La majorité des constructions de fenêtres correspond actuellement à la classe C. La résistance envers la pluie et le vent est déterminante pour le calcul de la construction du cadre, de l'épaisseur du verre, des fixations et des joints. Lors du choix des fenêtres, demander une attestation de classe de résistance.

 

Claustra : ouvrage ajouré en bois ou en maçonnerie fermant une loggia ou constituant un élément séparatif dans une pièce.

 

Clé en main : comme terme de contrat en relation avec les mandats d'entrepreneur total. "Clé en main" signifie que le maître d'ouvrage reçoit de la part de l'entrepreneur total l'objet de construction qu'il a commandé, selon les caractéristiques et l'état détaillés dans un contrat de planification et d'entreprise, dans le délai fixé et à un prix déterminé.

 

Clin : élément constitutif de bardage posé à recouvrement horizontalement, verticale ou en biais.

 

Cloison : désigne les parois non porteuses permettant d'organiser les espaces. Les cloisons peuvent être en briques, parpaings, carreaux de plâtre, bois….

 

Coefficient d'occupation au sol : est un chiffre exprimant le rapport entre la totalité des surfaces destinées à l'occupation permanente (sur et sous terre) et la surface totale du terrain.

 

Coefficient : facteur permettant de pondérer un calcul en fonction de certaines circonstances ou caractéristiques. Ex. un coefficient peut exprimer la perte éventuelle de résistance, occasionnée par la rouille, d'une poutre d'acier.

 

Coffrage : dans les ouvrages en béton, la "forme" en planches de coffrage, panneaux en bois, en matière synthétique ou tôle d'acier. Un coffrage doit être absolument étanche, monté selon les dimensions exactes, imperméable et sTable. Il doit résister aux forces exercées (charges provenant du béton). Les évidements se prévoient en plaçant simplement des blocs en mousse de polystyrène expansé à l'intérieur des coffrages.

 

Comble : c'est la partie d'une construction directement située sous la toiture. On parle de "comble perdu" lorsque l'on ne peut pas l'aménager (notamment lorsque la hauteur du comble est insuffisante), de "comble aménageable" lorsque l'on peut l'aménager.
Condensation : par diffusion de vapeur. Les matériaux de construction poreux laissent passer l'humidité à l'intérieur de parties construites. Sur les murs extérieurs froids, une partie de cette vapeur diffusée se condense sous forme d'eau.

 

Condensation de surface : les murs, plafonds et fenêtres insuffisamment protégés contre le froid présentent de basses températures également à l'intérieur. Avec des températures en dessous de certaines limites, il se forme de l'eau de condensation.

 

Conduite de drainage : pour évacuer l'eau (de pluie ou du terrain) autour d'un bâtiment. Les conduites de drainage sont exécutées en tuyaux percés en argile, en matière synthétique ou autre. L'eau est généralement conduite à un puits de drainage.

 

Contremarches : faces verticales des marches d'un escalier.

 

Contreplaqué : panneau de bois formé par la superposition de plusieurs couches de bois liées par des résines.

 

Contreventement : dispositif mettant en liaison les structures pour assurer leur stabilité.

 

Construction à colombages : avec bois de construction visible. Les vides sont remplis de béton poreux ou de briques etc. Autrefois, la glaise était également utilisée et retrouve de nos jours une application pour la construction biologique.

 

Construction à ossature : composée de montants, poutres, piliers etc., cloisonnée en maçonnerie ou plaques de construction.

 

Construction en bois : le genre de construction le plus ancien. Les maisons en bois sont montées rapidement, chaudes et, bien construites, ont une longue espérance de vie. En Suisse, la construction en bois est sur une pente ascendante. Par rapport à la construction totale, sa part est en revanche toujours faible. Les avantages du bois comme matériau de construction sont évidents, puisqu'il s'agit d'un matériau brut naturel, dont l'approvisionnement est assuré même à long terme grâce à sa croissance continue dans la nature. En respectant une construction exacte (la préfabrication en charpenterie est possible) et en protégeant le bois contre les intempéries et autres agressions (produits de protection non-toxiques), la construction actuelle de maisons en bois tient largement la comparaison face aux bâtiments en maçonnerie.

 

Contrat à forfait : avec garantie de prix fixes; le risque concernant les coûts est entièrement supporté par l'entrepreneur général.

 

Contrat d'entreprise : par lequel un entrepreneur s'engage à exécuter un ouvrage, moyennant un prix que le maître d'ouvrage s'engage à lui payer. En ce qui concerne la forme du contrat, le maître d'ouvrage et l'entrepreneur sont en principe libres. Un contrat d'entreprise peut s'établir oralement, tacitement ou par écrit. La norme SIA 118 devrait en faire partie. Le droit du contrat d'entreprise est réglé par l'art. 363 ss. CO. L'entrepreneur doit livrer l'ouvrage sans défauts et dans les délais.

 

Contrat global : avec prix fixe indexé; l'entrepreneur général n'exclut que le risque d'augmentation des prix.

 

Contrat selon décompte : dans lequel le maître d'ouvrage supporte le risque des coûts et des augmentations. Il paye des honoraires à l'entrepreneur général pour ses prestations.

 

Convection : échange de chaleur effectué par le mouvement d'un fluide (habituellement un gaz). Les échanges de chaleur peuvent également se faire par conduction (dans les solides) et par rayonnement (infrarouge).

 

Corbeau : élément en saillie, formant console et permettant de supporter des poutres, balcons, corniches.

 

Corniche : moulures filantes créant des reliefs situées en couronnement de façade.

 

Corruguée : une tôle corruguée est une tôle pliée plus ou moins à angle droit, à intervalles réguliers de 5 à 10 centimètres, de manière à lui donner plus de corps.

 

Courant alternatif : courant électrique à changement périodique de direction, pour l'alimentation de petits appareils (230 V, monophasé, fréquence : 50 Hz).

 

Courant continu : est fourni régulièrement (contrairement au courant alternatif) dans une seule direction. Les batteries et accumulateurs fournissent du courant continu (utilisation avec des appareils et luminaires adaptés).

 

Courant triphasé : comme courant alterné triphasé. Il s'agit de courants alternatifs monophasés décalés l'un par rapport à l'autre. Les raccordements de courant triphasé se composent de trois conducteurs extérieurs et d'un conducteur moyen et d'un conducteur neutre.

 

Couverture : recouvrement du toit comprenant une construction de lattes et des matériaux de couverture comme des tuiles en argile, béton ou ardoise, plaques en fibrociment ou métal etc. pour le protéger contre les intempéries et l'incendie. Les toits de chaume, en tavillons ou planches ne répondent pas aux exigences de protection incendie. Le choix des matériaux de couverture dépend de la pente de la toiture. Les couvertures en tuiles sont possibles de 22 - 90°. En prévoyant une sous-construction supplémentaire, des pentes de moins de 22° sont possibles.

 

Couverture : ensemble permettant la mise hors d'eau d'une construction (tuiles, bacs acier, zinc, ardoises...).

 

Cuisine américaine : cuisine ouverte sur le séjour.

 

Cuvelage : traitement des parois en béton permettant de leur assurer une étanchéité. Utilisé pour la construction de sous-sols en milieu humide.

 

Crépi : un mélange de sable et de liants minéraux ou synthétiques; également disponible comme crépi prêt à l'emploi. Selon les préférences esthétiques, le crépi est plus ou moins grossier. Le crépi à gros grains est surtout utilisé à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur pour obtenir des effets spéciaux. Selon la manière de l'appliquer et l'outil utilisé, la surface sera très différente, soit plane ou hérissée, avec un relief positif ou négatif etc.

 

Crépi extérieur : comme crépi de façade et en même temps crépi de plafonds extérieurs (p.ex. sous les balcons et passages). Il doit résister aux intempéries, au gel et aux températures (les crépis extérieurs clairs sont plus favorables que ceux de couleur foncée, car le rayonnement du soleil est réfléchi), être de couleur inaltérable, présenter une bonne adhérence, être suffisamment dur, sans fissures (pour éviter que les murs deviennent humides par effet de capillarité), empêcher la formation d'efflorescences et éventuellement être "autonettoyants".

 

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Dalle : surface horizontale en béton reposant sur la structure d'une construction.
La dalle flottante est une dalle désolidarisée de son support (plancher).
Les dalles sur plots sont des dallettes de petites dimensions posées sur plots et permettant d'assurer la protection de l'étanchéité des terrasses accessibles.

 

Dauphin : partie basse des descentes d'eau pluviale généralement en fonte.

 

Décompte final : 1) comme décompte final de l'entrepreneur. Pour des travaux importants, des payements partiels (acomptes) sur la base de factures partielles et suivant l'avancement des travaux, sont conclus dans le contrat d'entreprise. Au moment où tous les travaux sont terminés, l'entrepreneur ou le maître d'état établi un décompte final. Il comporte le montant total de tous les travaux fournis. Les rabais et autres montants non dépendant d'un délai sont déduits de ce montant total. L'escompte, comme déduction dépendant d'un délai est enlevé à son tour et le résultat représente finalement la somme totale à payer. Les acomptes effectués sont déduits de cette somme et il en résulte la somme des montants encore dus. Elle est payée au moment où la garantie de construction, conclue selon contrat, est fournie. 2) comme décompte final de l'architecte ou de la direction des travaux. Il est établi par l'architecte ou la direction des travaux et comporte la comparaison des devis mis à jour (grandeur initiale) par rapport au décompte total des travaux (grandeur effective). Une telle comparaison nécessite la tenue exacte et la confrontation du devis et des décomptes des entrepreneurs durant toute la durée de construction. 3) comme décompte du maître d'ouvrage. Il peut différer du décompte final décrit sous point 2) si le maître d'ouvrage ne tient pas son "compte de construction" exactement selon les mêmes règles, lorsque pour des raisons d'économie d'entreprise ou fiscales, il tient sa comptabilité d'une autre manière. Les différences pouvant en résulter doivent en revanche être justifiées de façon détaillée.

 

Densité brute : un quotient provenant de la masse d'un matériau poreux par rapport au volume. Pour une grandeur donnée, plus le matériau est lourd, plus la densité brute est élevée. Elle est mesurée en kilo par mètre cube. Les matériaux de construction de densité de moins de 300 kg/m3 sont considérés comme matériaux légers.

 

Déperditions de chaleur par les conduites : un problème non entièrement résolu à l'heure actuelle. Le soin apporté à l'isolation de toutes les parties d'installations de chauffage (conduites, robinetteries, pompes etc.). permet de diminuer les déperditions de chaleur; elles subsistent tout de même sous forme de pertes par circulation et rayonnement.

 

Devis : une estimation préalable des coûts de construction prévisibles sur la base de la planification et des positions de frais de construction ainsi que des offres estimatives etc. établis par les entrepreneurs, maîtres d'état et autres partenaires de la construction. L'exactitude d'un devis dépend de la pratique et de l'expérience, mais particulièrement de la précision du traitement des données ainsi que de l'estimation raisonnable des impondérables (imprévisibilités). Un devis calculé sérieusement ne devrait généralement pas dépasser les frais d'investissements de plus de 10%.

 

Devis descriptif : document donnant les caractéristiques détaillées d'un ouvrage à construire (mode d'exécution des travaux, matériaux utilisés, description technique des équipements...).

 

Dilatation : à savoir augmentation du volume. La dilatation est provoquée par l'influence du froid extérieur ou à l'intérieur par des modifications de températures ou de circonstances.
Dimension sciée: valeur à laquelle l'outil de coupe est réglé conformément à la dimension requise pour un bois scié.

 

Disjoncteur : interrupteur de sécurité qui coupe le circuit électrique en cas de surtension.

 

Disposition des locaux : une partie du cahier des charges (voir ce mot). Un maître d'ouvrage devrait bien évaluer ses besoins en locaux avec toutes les personnes concernées par chaque cas. La grandeur des pièces (longueur, largeur, hauteur), les aménagements (installations techniques etc.), la grandeur et le genre de fenêtres et portes etc. doivent être déterminés. Cette disposition des locaux sert en même temps de base pour le "cahier des charges" et donne des indications au planificateur/architecte pour son projet.

 

Dormant : encadrement de porte, de fenêtre, scellé dans la maçonnerie et destiné à recevoir les parties ouvrantes. Partie fixe des d'une menuiserie recevant les éléments ouvrants.

 

Domotique : installations permettant la commande automatique ou à distance de certains équipements (chauffage, alarme...).

 

Doublage : revêtement rapporté contre une paroi et permettant d'assurer une meilleure isolation thermique ou acoustique.

 

Drain : pour recueillir et évacuer l'eau de pluie. Le sol est drainé à l'aide de tranchées et de drains. Ils sont pourvus de fentes dans la partie supérieure. Les drains se font en terre cuite ou en matière synthétique. Voir aussi "Conduite de drainage". Conduit souterrain permettant de capter et d'évacuer les eaux souterraines.

 

Drainage : à savoir recueillir et évacuer l'eau de fouilles de construction, d'immeubles, de lotissements etc. pour la conduire dans la canalisation et à la station d'épuration. Conduit souterrain qui sert à évacuer l'eau des sols trop humides. Son objectif est de capter les eaux de ruissellement pour éviter l'accumulation d'eau contre la paroi.

 

Droit de construire : à savoir la totalité des dispositions légales et de la législation en matière de construction (p.ex. loi sur l'aménagement du territoire et les constructions, etc.).
Droit de superficie : possibilité de réaliser un projet de construction sans devoir acheter le terrain. En lieu et place d'un contrat d'achat de terrain, il est conclu un contrat de droit de superficie mentionnant une servitude conférant le droit de construire, à caractère d'un droit distinct et permanent, pour une durée n'excédant pas 100 ans. Elle peut être immatriculée comme immeuble au Registre foncier. Le montant à investir pour une maison avec bien-fonds est noTablement réduit par le payement de la rente du droit de superficie (év. avec clause d'indexation des coûts). Au cours du temps, cette indexation peut provoquer une augmentation massive des coûts. La comparaison exacte par rapport à un achat normal de terrain à bâtir, l'achat d'un bien-fonds avec habitation ou l'achat d'une propriété par étage est donc indispensable.

 

Droits concernant les défauts : après réception de l'ouvrage, ceux-ci se prescrivent normalement après 5 ans. A ne pas confondre avec la durée de garantie de 2 ans (délai de réclamation) et des "assurances de garantie de construction" y rattachées.

 

Droits de gages fonciers : comme garantie de créances au moyen de gages sur un immeuble, inscrite au registre foncier. Le Code Civil Suisse connaît trois droits de gages fonciers différents. Il s'agit de l'hypothèque, art. 824 ss CCS, la cédule hypothécaire, art. 842 ss. CCS et la lettre de rente, art. 847 ss. CCS.

 

Durée de construction : en tant que facteur de coûts (intérêts des crédits de construction etc.). Elle débute par l'installation de chantier et se termine par la réception de construction par le maître d'ouvrage. Ce sont les maisons clé en main ou standardisées qui sont construites le plus rapidement. Les constructions projetées et planifiées individuellement par un architecte demandent, depuis la planification jusqu'à la réception, la durée de construction la plus longue. C'est le cahier des charges du maître d'ouvrage qui détermine dans chaque cas la manière de construire correspondant le mieux à ses exigences.

 

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Eau de condensation : un problème de physique de construction. La condensation provenant de la diffusion de vapeur se dépose sous forme d'eau. Elle provoque des zones humides, des taches et des dégâts dans les constructions sans barrières-vapeur suffisantes.

 

Eau souterraine : eau provenant de la surface, traversant les couches perméables et s'accumulant sur une couche imperméable plus profonde. Elle dépend des précipitations et coule des lieux élevés vers les lieux situés plus bas.

 

Eaux usées : à savoir l'eau utilisée et salie ou réchauffée provenant des ménages, des industries et métiers ainsi que l'eau de pluie salie provenant des immeubles et surfaces construites.

 

Echafaudages : pour travailler en dessus du sol. Un échafaudage doit répondre aux prescriptions de sécurité et être pourvu de dispositifs correspondants (échelles, barrières etc.). Les grands échafaudages sont exécutés en tubes métalliques, porteurs et appuis avec protection en filet etc. Les entreprises spécialisées en échafaudages se chargent du montage et démontage. Ils sont facturés au forfait, selon dimensions ou en régie au maître d'ouvrage ou à d'autres entreprises/maîtres d'état.

 

Echappée : hauteur libre au dessus des marches d'un escalier.

 

Echiffre : mur servant d'appui aux marches d'un escalier.

 

Ecologie : science qui étudie les relations des être vivants (hommes, animaux, plantes) entre eux et avec leur milieu. Construire de manière écologique signifie un comportement circonspect envers l'environnement et les matières premières.

 

Economies d'énergie : un devoir pour la technique de construction. Les économies d'énergie sont réalisées grâce à l'amélioration de l'isolation thermique dans la construction, à la limitation de l'échange d'air au niveau minimum exigé par l'hygiène, à l'amélioration du fonctionnement, de l'aménagement et du degré d'efficacité des installations de chauffages, au contrôle de la consommation de chaleur et à d'autres mesures.

 

Efficacité énergétique : caractéristique de matériaux ou d'appareils dont le rendement est élevé et dont l'usage permet d'abaisser la consommation d'énergie. Par extension, ce terme sert à caractériser un bâtiment ou un projet dont la bonne coordination entre les différentes composantes permet une faible consommation d'énergie sans affecter négativement le confort des occupants.

 

Efflorescences : blanchâtres, à la surface de constructions provenant de sels solubles à l'eau. Ils sont dissous par l'eau ou l'humidité et atteignent la surface en séchant, où ils forment des cristaux. L'origine est à rechercher dans les liants ou antigels, le sable du mortier, l'eau de gâchage ou l'entreposage inapproprié de matériaux de construction (briques de terre cuite, sable etc.). Ces efflorescences peuvent aussi se former lorsqu'en cas de pluie l'on ne couvre pas des parties terminées ou par l'eau du béton. Elles s'enlèvent par brossage dans les cas pas trop graves. En cas de récidive, consulter un spécialiste.

 

Élévation : façade d'un bâtiment.

 

Emailler : recouvrir la porcelaine et le métal par une couche ressemblant à du verre. L'émail est principalement constitué par la masse de verre ainsi que de silicates et d'oxydes de métaux. Un revêtement en émail est de couleur inaltérable, résiste aux raies et acides.

 

Embrasure : ouverture dans un mur.

 

Emissions : atteintes à la qualité de vie. Il s'agit de pollutions de l'air, de bruit, de vibrations et de rayonnements etc. Des valeurs limite d'émissions sont fixées pour tenter de les diminuer.

 

Emmarchement : largeur d'un escalier.

 

Encorbellement : élément constructif en saillie par rapport au plan de la façade.

 

Entrait : pièce de bois de charpente horizontal, permettant de maintenir l'écartement des arbalétriers.

 

Endoscopie : pour l'examen de certaines parties construites, comme des sols en bois, des pierres de cheminées ou des vides derrière des revêtements, en faisant des percements au lieu de les démolir. L'endoscope est introduit dans le percement et éclaire le vide.

 

Enduit de fond : couche intermédiaire destinée à égaliser le mur en maçonnerie ou en béton, brut et rugueux et à le préparer pour recevoir le revêtement définitif. Suivant le traitement ultérieur, il est composé de substances minérales comme la chaux, le ciment, le plâtre ou des liants en résine synthétique et additionné d'autres substances. La maçonnerie doit être propre, sèche et absorbante. Suivant les cas, il y a lieu de poser une toile de jute. Les joints ou fissures sTables de la maçonnerie peuvent être recouverts de filets et crépis. Les joints statiques en revanche, doivent être rouverts et remplis avec du mastic élastique.

 

Energie éolienne : une énergie alternative, à savoir l'utilisation du vent. Un générateur à tension continue ou alternative produit de l'énergie pour le chauffage ou d'autres utilisations, p.ex. pour l'éclairage. L'installation est soumise à autorisation.

 

Entrepreneur général : une entreprise recevant un mandat général de la part d'un maître d'ouvrage, sur la base du contrat d'entreprise et qui l'exécute elle-même ou en collaboration avec des sous-entreprises. Pour un contrat d'entrepreneur général, utiliser de préférence les formulaires de contrat de la SIA ou de la ASEG. Genre de contrats : contrat à forfait, global, contrat selon décompte, contrat à coûts maximum.

 

Entrepreneur total : entrepreneur sous contrat se chargeant, outre l'exécution et selon les termes du contrat, également du projet et de la planification, à un prix conclu (garanti) et remettant l'œuvre après terminaison "clé en main" à un mandataire.

 

Enveloppe thermique : paroi horizontale, verticale ou inclinée, enfouie ou à l'air libre, séparant l'environnement intérieur et extérieur, et à travers laquelle migrent chaleur et vapeur d'eau.

 

Escalier : voie de circulation pour franchir des différences de hauteur, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de bâtiments : escalier extérieur, libre, intérieur, de grenier etc. Les escaliers peuvent avoir différentes configurations.
Escalier droit, escalier balancé (marches tournantes), escalier hélicoïdal (marches rayonnant autour d'un axe central), escalier à la française (alternance de volées droites et de paliers), escalier à quartier tournant...

 

Escompte : déduction de facture dépendant d'un délai. Un escompte peut être déduit lorsqu'il a été conclu par contrat. Un escompte de 2 pour-cent pour le payement dans les 10 ou 30 jours est usuel. D'autres arrangements sont également possibles. Un escompte de 2 pour-cent dans les 30 jours correspond à des intérêts de 24 %! L'escompte ne doit pas être confondu avec un "rabais".

 

Essences de bois : un petit aperçu : les bois indigènes les plus utilisés dans l'aménagement intérieur sont le hêtre, le chêne, le frêne et le mélèze, l’érable. Le noyer et le cerisier, malgré leurs qualités exceptionnelles, ne sont plus beaucoup utilisés en raison du prix. Le sapin et le pin, qui correspondent bien à la tendance "rustique", ne conviennent pas toujours, car pas assez durs. Pour les bois exotiques, se renseigner pour savoir s'ils proviennent d'exploitations respectueuses de l'environnement.

 

Etanchéité : ensemble des dispositifs réalisés pour éviter la pénétration d'eau.

 

Etanchéité du toit : exécutée avec des matériaux en bandes pour la rendre étanche aux précipitations et à l'eau pouvant momentanément stagner. Le matériau doit résister aux changements de température et aux sollicitations mécaniques (mouvements de tassement et de dilatation des matériaux entre eux). Il doit aussi être résistant aux rayons UV, aux brandons et à la chaleur rayonnante. De plus, il doit résister aux pas pour effectuer un éventuel entretien ou une réparation.

 

Examen de la nature du sol : une précaution à prendre avant de déterminer la méthode des fondations d'une construction, à l'aide de sondages à rotation ou à percussion, avec prélèvement d'échantillons, rapport de sondage et examen en laboratoire des matériaux prélevés. Les résultats obtenus permettent d'établir une expertise géologique. Elle contient des propositions pour la meilleure méthode à utiliser pour les fondations ainsi que la résistance probable au tassement de l'objet projeté.

 

Extrusion : procédé permettant d'obtenir un profilé à partir d'une substance à l'état liquide ou semi-liquide que l'on force dans une ouverture. À sa sortie, la substance doit être assez solide pour conserver la forme de l'ouverture. Les profilés d'aluminium ou de PCV sont obtenus par ce procédé. Par analogie, la pâte à dent qui sort d'un tube de dentifrice est une extrusion.

 

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Faîtage : arête horizontale formée par la jonction de deux pans de toiture dans leur partie haute.

 

Faux plafond : plafond léger suspendu ou posé sur ossature en sous face du plancher ou de la dalle structurante.

 

Fenêtre : menuiserie vitrée de différents types.
• Fenêtre à la française : le vantail ouvre vers l'intérieur suivant un axe vertical latéral.
• Fenêtre à l'anglaise : le vantail ouvre vers l'extérieur selon un axe vertical latéral
• Fenêtre coulissante : panneaux coulissant suivant des rails horizontaux haut et bas.
• Fenêtre basculante : le vantail bascule autour d'un axe central horizontal.
• Fenêtre pivotante : le vantail pivote autour d'un axe central vertical.
• Fenêtre à soufflet : le vantail bascule vers l'intérieur autour d'un axe horizontal en partie basse
• Fenêtre à guillotine : panneaux coulissant suivant des rails verticaux situés de part et d'autre du châssis.
• Oeil de boeuf : châssis circulaire basculant autour d'un axe central horizontal.

 

Fenêtres : élément de la vision de l'intérieur vers l'extérieur. Les fenêtres et portes-fenêtres se fabriquent en de nombreuses exécutions, matériaux, tel de bois, le bois-métal, métal (aluminium), plastique et vitrages : isolants, simples, vitrage combiné (VI/VS), doubles etc. Selon le sens de l'ouverture, on parle de ventaux à ouvrants simples, abattants, oscillo-abattants, à rotation ou à soulever et de fenêtres coulissantes avec les ferrements et joints correspondants. Les fenêtres doivent répondre aux exigences de protection thermique, phonique, contre les intempéries et l'effraction etc. Elles sont fabriquées par l'industrie ou l'artisanat.

 

Ferme : assemblage en bois ou en métal, généralement triangulé, formant la structure principale d'une charpente.

 

Fers d'armature, ou "armatures" : désigne la ferraille du béton (voir explications sous "Armatures".)

 

Ferraillages : il s'agit de l'ensemble des armatures métalliques incorporées dans la maçonnerie et assurant la solidité de la construction. Naturellement résistant aux forces de compression, le béton a besoin de compléter sa résistance par les ferraillages pour résister aux forces de traction.

 

Fibrociment : utilisé comme matériau composé offrant des qualités particulières. A l'état durci, il résiste aux intempéries, au gel et au feu. Il est utilisé pour des plaques et tuyaux.
Fil de mise à terre : système de protection dans le secteur électricité. Le conducteur de couleur jaune/vert, en contact avec les parties métalliques d'installations électriques pouvant être touchées, est relié à la terre. En d'autres termes, lors d'erreurs, il empêche que les boîtiers d'appareils électriques soient sous tension.

 

Fondations : assises des structures d'une construction. Les fondations sont conçues en fonction de la nature des sols.
Elles répartissent dans le sol les charges de la construction et charges utiles. Elles sont conçues de manière à garantir la stabilité (p.ex. murs de soutènement), à assurer la solidité du sol et empêcher les glissements et les affaissements trop importants (construction penchée, rupture de raccordements de tuyaux, différences de tassements par rapport aux bâtiments contigus). Les fondations sont construites en semelles isolées, continues ou en radiers. La profondeur minimale des fondations correspond à la profondeur de pénétration du gel. Elle est de 80 - 120 cm (plus dans les montages).

 

Forfait ou à la tâche : procédé de décompte selon des unités de prestation ou selon métré, p.ex. selon pièce, mètre linéaire, mètre carré, cube etc. Les travaux de construction sont le plus souvent offerts et décomptés suivant des "forfaits" selon les positions du Code des Frais de construction (CFC) ou du Catalogue des Articles Normalisés (CAN). En opposition, décompte en régie.

 

Fouille : action de creuser dans un terrain. Tranchée pour couler les fondations.

 

Fourneau à accumulation : système fermé dans lequel l'air chauffé circule au travers de parois en argile, faisant office de parois de chauffage à rayonnement. Elles se distinguent par une surface à rayonnement doux. Le chauffage avec un fourneau à accumulation est ressenti comme particulièrement agréable, car la température de surface est de 50 - 80 °C. Les parties de rayonnement ou de leur convection correspond dans une large mesure aux conditions du corps humain.

 

Fourneau à débris de bois : un fourneau à combustion continue, possédant un faible volume d'accumulation et qui brûle durant plusieurs heures ou la journée entière. Les débris de bois sont introduits dans le récipient faisant partie du fourneau.

 

Fruit : écart d'aplomb d'une paroi par rapport à la verticale.

 

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Gabarit : en tant que partie de l'avis d'enquête. Pour déposer un avis d'enquête, la pose sur place des profils tridimensionnels du projet d'une construction neuve doit être effectuée par un spécialiste de l'implantation (pas nécessairement le géomètre/ingénieur géomètre officiel). Ces piquetages permettent aux autorités de construction d'évaluer le projet et servent à l'information des voisins pouvant faire opposition.

 

Gaine : chute verticale encloisonnée dans laquelle sont groupées diverses canalisations, évacuations, conduites de ventilation...

 

Garantie d'exécution : pour assurer l'exécution de la construction lors de difficultés (insolvabilité, etc.) de l'entreprise ou du maître d'état. Suivant le texte du contrat, elle garantit que les frais supplémentaires et ennuis résultant pour le maître d'ouvrage de la recherche d'un nouveau maître d'état sont couverts. Une prudence particulière s'impose en temps de récession.

 

Gauchissement : déformation longitudinale d'allure hélicoïdale, d'un avivé.

 

Géomètre : spécialiste des mesures topographiques, des levés de terrain, de l'implantation des ouvrages, etc.

 

Géotechnicien : désignation du métier d'un géologue ayant suivi une formation complémentaire sur le sol par rapport à ses propriétés mécaniques ou relevant des techniques de construction. Il est spécialisé pour l'examen et l'expertise du sol par rapport au comportement futur de tassement etc. en relation avec un projet de construction. Il établi des propositions et calculs à l'intention de l'ingénieur civil (de statique) et de l'architecte.

 

Giron : largeur des marches d'escaliers.

 

Gond : élément métallique d'une paumelle supportant une porte ou un vantail.

 

Gouttière : profilés métalliques disposé en partie basse des toitures et destinés à recueillir les eaux pluviales et à les canaliser vers les évacuations.

 

Granit : une roche plutonique. Le granit est formé principalement de quartz, de feldspath et de mica. Grâce à sa dureté, sa résistance aux pressions, son poids et son excellente tenue aux intempéries, il possède des qualités exceptionnelles. Les granits sont considérés comme les pierres naturelles les plus robustes.

 

Gros-œuvre : le gros-œuvre comprend les fondations, la cave, les dalles et murs d'un bâtiment à l'état "gros"-sier, sans la couverture du toit et les fenêtres etc. Suivant les prescriptions en vigueur, il est procédé à la réception du gros-œuvre par les autorités. Une petite fête est souvent organisée à cette occasion.

 

Grume : tronc excluant le bois de feu.

 

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Hors d'eau : stade de la construction correspondant à l'achèvement des murs extérieurs et de la toiture. Cette étape de la construction déclenche, dans le cadre d'un Contrat de Construction de Maison Individuelle, le versement d'une échéance.

 

Hors d'air / Hors d'eau : se dit d'une construction dont la couverture les portes et les fenêtres sont posées.

 

Hors gel : à l’abri du gel.

 

Hourdis : éléments préfabriqués de remplissage disposés entre les solives ou les poutrelles d'un plancher.

 

Huisserie : bâti métallique ou en bois, fixé dans la maçonnerie ou les cloisons et servant d'encadrement à une porte.

 

Humidité relative du bois : rapport exprimé en pourcentage, entre la quantité d’eau contenue dans une pièce de bois et le poids anhydre de ce même bois.

 

Hydrologie : science de l'eau. Elle s'occupe de la présence, de la qualité et de l'exploitation économique de l'eau de surface et souterraine.

 

Hydrofuge : se dit d'un matériau imperméable à l'eau.

 

Hypothèque : comme garantie de créance. Lorsque le créancier ne remplit pas les obligations conclues, la vente de l'hypothèque peut être requise. En ce qui concerne une créance arriérée, le créancier engage non seulement son immeuble, mais tous ses biens.

 

Hypothèque légale des maîtres d'état : en tant que gage légal. Selon l'art. 837, al. 3 CCS, tout entrepreneur ou maître d'état peut requérir l'inscription d'une hypothèque légale en cas de non-paiement de ses prestations (matériel et travail ou travail seul) par respectivement le maître d'ouvrage ou l'entrepreneur général s'il a fournit des prestations comme sous-entreprise. Le maître d'ouvrage a intérêt à veiller à ce que ses partenaires de contrat d'entreprise remplissent à temps leurs obligations de payements, à savoir selon le contrat. Il est possible de se prémunir contre les hypothèques légales par une formulation correspondante dans les contrats d'entreprise ainsi que par des sécurités financières (garanties).

 

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Ignifuge : se dit d'un matériau traité pour offrir une meilleure résistance au feu.

 

Immeuble : terme général ayant plusieurs significations, en particulier : un bien-fonds, à savoir une surface de terrain avec ou sans bâtiment, un appartement en copropriété, une part de copropriété à un bien-fonds, à un appartement en propriété par étage etc., un droit de superficie distinct (voir ce terme). Selon la définition juridique, il existe une feuille séparée du registre foncier pour chaque immeuble.

 

Implantation : cette opération vise à matérialiser l’emplacement exact de la maison sur le terrain. C’est sur cette base que sera effectué le Terrassement. Il est très important de participer à la réunion d’implantation proposée par votre constructeur afin d’éviter toute mauvaise surprise au démarrage du projet.

 

Imposte : menuiserie fixe ou ouvrante située au dessus d'une porte ou d'une fenêtre.

 

Impression : première couche de peinture diluée permettant la préparation des ouvrages à traiter.

 

Indexation : application au marché de travaux (matériaux et main d'œuvre) d'indices de variation des prix.

 

Infrastructure : parties inférieures des structures, généralement enterrées.

 

Ingénieur civil : est la dénomination de la profession du spécialiste de la construction, formé (en Suisse) dans une "Ecole polytechnique fédérale" (EPFL ou ETHZ), une "Ecole technique supérieure" (ETS), qui est spécialisé dans les problèmes de techniques de constructions et particulièrement dans le calcul statique. Il calcule et examine les projets élaborés par l'architecte par rapport à leur "faisabilité technique" selon les règles de l'art de la construction.

 

Injection : technique appliquée dans l'étanchéité et les réparations. Une matière (béton, résine etc.) est injectée sous pression à l'endroit prévu dans une partie de construction, qui a été soumis à un examen préalable. Les appareils utilisés sont des pistolets à main, des pompes à main ou tuyaux munis de tubes. Des pompes à vrille ou à membrane sont utilisées pour obtenir des pressions élevées. La technique d'injection est surtout utilisée pour l'assainissement, l'entretien et l'étanchéité d'ouvrages en béton. Elle demande de grandes connaissances professionnelles et le respect des mesures de protection contre les accidents.

 

Insert : appareil placé dans la cheminée et permettant de récupérer la chaleur.

 

Installations techniques du bâtiment : elle comprend pour ainsi dire toute la vie intérieure d'un bâtiment, à savoir les installations électriques, de gaz, de chauffage, climatisation, ventilation et sanitaires (eau, eau chaude et eaux usées). Chacune de ces installations est un domaine spécialisé.

 

Isolation : matériaux mis en œuvre en vue de gérer les transmissions thermiques ou acoustiques au travers des parois.

 

Isolation phonique : dans la technique des fenêtres. Elle est déterminée par le genre et le niveau sonore du bruit prévisible ou existant et le niveau du bruit à atteindre à l'intérieur des locaux. Il y a donc lieu de déterminer suffisamment à l'avance si les fenêtres doivent répondre à une isolation phonique particulière. Aux alentours d'un aéroport ou d'une route très fréquentée, une isolation phonique supérieure sera nécessaire. La mise en place de fenêtres à isolation phonique ou de vitrages multicouches à grands vides d'air entre les couches de verre spécial permet de ramener le niveau sonore extérieur à un niveau sonore intérieur agréable. L'augmentation du niveau sonore de 10 dB signifie le doublement du bruit ressenti. Pour les chambres à coucher, il est souhaiTable d'obtenir 30 dB durant la nuit, pour les pièces d'habitation 30 - 40 dB durant le jour. Dès 60 dB, le bruit est ressenti comme désagréable. Les sons et le bruit déterminent l'isolation phonique nécessaire des fenêtres (norme SIA 181 "Isolation phonique dans le bâtiment" et ordonnances cantonales), en prenant en considération qu'une distance augmentée par rapport à la source de bruit en diminue les effets.
Isolation phonique : l'indice "alpha" mesure l'isolation phonique. Plus il est levé plus l'isolation est bonne.

 

Isolation thermique : comme moyen d'économie d'énergie. La diminution de la valeur k est le but de toute isolation thermique. Les économies annuelles en combustibles solides, liquides ou gazeux peuvent être considérables, si l'on réussit à réduire le chiffre du passage de chaleur, p.ex. des murs extérieurs, à l'aide de moyens adéquats.

 

JJJJJJ

 

Jalousies : système permettant l'occultation des ouvertures constituées par un assemblage de lamelles reliées entre elles.

 

Jambage : partie d’un mur servant de poteau généralement placé entre deux ouvertures.

 

Joint : espace situé entre deux éléments. Le joint de dilatation permet de compenser les variations dimensionnelles des matériaux dûes à des écarts de température.

 

Joints de dilatation : pour éviter la formation de fissures dans des parties comprenant de grandes surfaces de parois.

 

Joue : face latérale d'un ouvrage.

 

Jour de souffrance : ouverture donnant sur une propriété voisine et qui doit rester fermée fixe pour des raisons légales.

 

KKKKKK

 

Kelvin : unité de mesure de température, avec le zéro absolu comme point de départ. Il est fixé à -273°C sur l'échelle Kelvin.

 

LLLLLL

 

Laitance : matière blanche poudreuse apparaissant à la surface des ouvrages en béton.

 

Lambourde : pièce de bois entrant dans la structuration du plancher et sur laquelle est posé le plancher.

 

Lambris : assemblage de panneaux de bois permettant une finition décorative des surfaces.

 

Lanterneau : surélévation en couverture permettant d'assurer l'éclairage ou la ventilation de surfaces situées dans les combles.

 

Lasure : produit pigmenté, laissant apparaître les veines du bois, non pelliculaire, pour rehausser et conserver l‘aspect du bois. Ce type de produit ne nécessite pas de décapage des couches précédentes, lors de son entretien.

 

Latte : pièce de bois support des éléments de couverture.

 

Liants : pour agglomérer des corps solides. Les liants sont inorganiques ou organiques. Les liants les plus connus de la construction sont le ciment, la chaux et le plâtre, etc. Mélangés à de l'eau et des solvants, ils durcissent. Ils font également partie des composants dans la fabrication des peintures.

 

Liège : produit naturel offrant de bonnes propriétés. Le liège est fourni par l'écorce de chênes-lièges d'Europe du sud et d'Afrique du Nord.

 

Limon : pièce en bois en béton ou en métal supportant les marches d'un escalier.

 

Linoléum : revêtement de sol respectueux de l'environnement. Le linoléum est composé de toile de jute recouverte d'un mélange d'huile de lin, de résine et de poudre de bois ou de liège agglomérée et travaillé en bandes de 2 - 4 cm d'épaisseur, de 2 m de largeur et d'env. 30 m de longueur. Les fabricants offrent des surfaces unicolores, marbrées ou mouchetées. La pose est aussi facile qu'avec des revêtements synthétiques. Des produits naturels sont à disposition pour le traitement de surface et l'entretien.

 

Linteau : poutre horizontale porteuse au-dessus d’une ouverture (porte ou fenêtre). Les linteaux sont généralement réalisés en béton armé.

 

Listel : carrelage linéaire utilisé en frise décorative.

 

Loggia : balcon couvert et fermé latéralement, ne faisant pas saillie par rapport au plan de la façade.

 

Loi sur la construction : en tant qu'instrument de règlement et planification pour la construction.

 

Lucarne : fenêtre en saillie sur la pente d’un toit.

 

MMMMMM

 

Maçonnerie de murs composés : maçonnerie dont les fonctions de murs porteurs, d'isolation thermique et de protection contre l'humidité sont clairement séparées. La couche intérieure, en tant que mur porteur, doit assurer la stabilité du bâtiment ainsi qu'un climat intérieur équilibré. La couche extérieure protège des influences extérieures comme le soleil, la pluie et dégâts mécaniques et sert en même temps de surface de création architecturale. La maçonnerie isolante deux couches offre une économie d'énergie, une bonne isolation phonique et par la protection contre les intempéries, un climat intérieur sain.

 

Maçonnerie en brique de terre cuite : est exécutée de différentes manières : maçonnerie monolithe, lorsque l'isolation thermique n'est pas importante; maçonnerie de murs composés (les deux murs portent, protègent et isolent); comme doublage extérieur pour isoler; comme maçonnerie en brique module, où en posant une bande isolante, on obtient une isolation thermique supplémentaire, ou encore comme mur porteur (isolation intérieure avec doublage extérieur). La maçonnerie en brique de terre cuite, utilisée de manière appropriée, répond à l'heure actuelle pour ainsi dire à toutes les exigences de techniques de construction moderne.

 

Maçonnerie monolithe : maçonnerie à une couche de briques ou maçonnerie au mortier. La maçonnerie à une couche de briques avec crépissage des deux côtés est la construction la plus répandue de murs. Les exigences de portance, isolation et accumulation thermiques, protection contre les intempéries et le bruit sont dans ce cas remplies par une seule couche.

 

Main courante : partie haute d'un garde corps, ou barre d'appui longeant une paroi.

 

Maintien en état : entretien et soins apportés aux bâtiments, dans le but de maintenir l'affectation.

 

Maison clé en main comprenant des propres prestations : défi pour des personnes maîtrisant plusieurs métiers et faisant preuve d'endurance. Les fabricants de maisons clé en main offrent souvent aux maîtres d'ouvrage de participer activement à la construction. Pour estimer les offres et les propres prestations, il faut entre autres veiller aux points suivants : définition claire des prestations entre le fabricant et le maître d'ouvrage, instructions de construction, financement, assurances etc. La délimitation exacte des garanties est particulièrement importante.

 

Maison clé en main : maison individuelle offrant l'avantage d'une courte durée de construction. L'offre à disposition comprend différents types de base et variantes, selon des plans individuels ou projets d'architecte. Il existe également des systèmes "do it yourself" ou de "kit de construction" pour une maison complète avec cave. Il est important de se renseigner sur les dispositions d'autorisation concernant la grandeur, les distances des limites, la hauteur des étages, la forme de la toiture et les matériaux de couverture. La visite de plusieurs modèles de maisons de constructeurs différents et une évaluation approfondie tenant compte des conditions du contrat (garanties etc.) s'impose pour des maisons clé en main.

 

Maison consommant peu d'énergie : comme moyen d'économiser de l'énergie. Cette maison utilise les connaissances les plus récentes de techniques de construction, d'installations techniques et de l'environnement, en appliquant des méthodes modernes (isolation thermique maximale de toutes les parties construites, fenêtres avec vitrage isolant, pompe à chaleur, chauffage au sol à basse température, panneaux solaires pour la préparation d'eau chaude etc.).

 

Maison en madriers : maison en bois indigène. Les maisons en madriers sont fabriquées par des spécialistes. Les murs extérieurs sont exécutés en parois de madriers pleins d'une épaisseur de 14 cm et plus ou en construction à plusieurs couches. Les madriers sont reliés par rainures et languettes. Les parois intérieures sont exécutées en panneaux ou en bois massif et ne nécessitent pas d'isolation thermique supplémentaire. La construction se fait en conifères : pin, épicéa, mélèze, sapin etc.

 

Maison ne consommant pas d'énergie ou Passive : toutes les installations de technique de construction et domestique sont dimensionnées de manière à diminuer au maximum l'énergie apportée et à optimiser le confort d'habitation. Un tel concept impose l'isolation thermique spéciale des murs, des sols, du toit et des fenêtres selon les plus récentes prescriptions d'isolation thermique, l'accumulation de l'énergie solaire, le chauffage au sol à basse température d'aller et des mesures de récupération de chaleur etc. Les premières maisons suisses ne consommant pas d'énergie ont déjà été soumises à des tests pratiques, mais doivent encore subir une évaluation du point de vue de l'ensemble de l'économie. Ce point est particulièrement important lorsque, dans le calcul total, on prend en considération l'énergie nécessaire à la fabrication des matériaux et composants. Il est en revanche prouvé que le potentiel d'économies d'énergie est très grand.

 

Maître d'œuvre : personne physique ou morale chargée par le maître d'ouvrage de la conception d'un projet immobilier, de l'assistance pour le choix des entreprises, et de la vérification de la conformité des constructions par rapport au projet élaboré et aux engagements contractuels. La fonction de maître d'œuvre est notamment exercée par les architectes.

 

Maître d'ouvrage : personne physique ou morale pour le compte de laquelle sont réalisés une construction ou des travaux. Le maître d'ouvrage réunit les fonds et choisit le maître d'œuvre. Un particulier qui construit une maison individuelle en est son maître d'ouvrage.

 

Mandat : selon le droit du mandat art. 394 ss CO. Le mandat est un contrat par lequel le mandataire s'oblige, dans les termes de la convention, à gérer l'affaire dont il s'est chargé ou à rendre les services qu'il a promis. Les règles du mandat s'appliquent aux travaux qui ne sont pas soumis aux dispositions légales (CO) régissant d'autres contrats. Une rémunération est due au mandataire si la convention ou l'usage lui en assure une. Le contrat d'architecte relève normalement du droit du mandat. Voir aussi sous "contrat d'entreprise".

 

Mansardé : se dit d'un espace aménagé dans des "combles à la Mansard". Le comble est formé par deux pans brisés. La partie basse ayant un angle proche de la verticale.

 

Maquette d'essai : modèle réduit exécuté par un concepteur pour tester différentes hypothèses.

 

Marbre : roche métamorphique résultant de la transformation d'un calcaire, souvent veiné, contenant des madrures et fossiles, de couleurs variées. Le marbre est scié en plaques dans les carrières. Certains marbres sont attaqués par les acides, plus particulièrement lorsqu'ils sont polis.

 

Marché : accord portant sur des travaux à exécuter. Il comprend un descriptif des prestations dues, les prix, les délais d'exécution, ainsi que les obligations et engagements des parties.

 

Marquise : auvent situé au dessus d'une porte d'entrée.

 

Matériaux isolants : pour l'isolation thermique. Sont utilisés : des panneaux en verre cellulaire, granulé de verre cellulaire, Perlite et Vermiculite (en panneaux ou granulation pour remplissage de vides), plaques ou matelas de fibres minérales, plaques de polystyrol et de polyuréthanne ou de mousse dure, panneaux de mousse de résine synthétique, la laine, le coton, panneaux légers de fibre de bois (également comme plaques de construction légère multicouche avec plaques polystyrol) ou mousses à base de résines ou de polyuréthanne injectées directement sur place dans les éléments à isoler ou dans les vides.

 

Matières synthétiques : pour remplacer les matériaux traditionnels du bâtiment. Elles sont aujourd'hui indispensables comme matériaux isolants, tuyaux dans le secteur sanitaire, bandes d'étanchéité de toits plats etc. L'utilisation de matériaux synthétiques dans la construction peut se justifier même du point de vue écologique, s'ils servent à remplacer une matière première plus noble. Le verre acrylique, les plaques en polyester, plaques de raccord en polyuréthanne, mousse PUR, tuyaux en PVC etc. sont utilisés depuis longtemps et ont fait leurs preuves.

 

Métré : comme base pour le décompte de travaux à la tâche (ou forfaitaires). Dans les devis et offres des maîtres d'état et entrepreneurs, les dimensions sont généralement indiquées d'après les plans ou des "positions de réserve" sont prévues. Pour établir le décompte définitif des travaux (factures des travaux forfaitaires et de commandes supplémentaires) selon le contrat d'entreprise, les dimensions sont prises, contrôlées et déterminées sous forme d'un rapport de métré, signé par les deux parties.

 

Métré : décomposition quantitative et estimative de l’ouvrage pour chiffrage (toutes les mesures : longueur, largeur, épaisseur des murs, etc.).

 

Mezzanine : plancher complémentaire aménagé dans une pièce offrant une grande hauteur sous plafond.

 

Mise à terre : une mesure de protection dans le secteur du courant. La mise à terre relie à la terre les parties conductibles d'électricité à l'aide d'un réseau de conduites.

 

Modélisation : représentation visuelle, à l'aide d'un logiciel, de phénomènes invisibles à partir d'algorithmes et de modèles mathématiques.

 

Modification d'affectation de zone : signifie souvent qu'une diminution de valeur intervient pour un terrain se situant sur le territoire communal subissant une modification de zone. Avant l'acquisition de terrain, toujours se renseigner si des modifications de zone sont probables.

 

Moellon : éléments de pierre de forme irrégulière utilisé en maçonnerie.

 

Monoxyde de carbone : gaz très toxique, produit par la combustion incomplète de combustibles fossiles, dans le chauffage des immeubles et par le trafic routier.

 

Mortier : mélange de liants (ciment, chaux, plâtre), de sable et d'eau ainsi que de différents adjuvants chimiques. Il est préparé comme mortier de maçonnerie ou d'enduit sur le chantier, en fabrique (à l'état sec) ou en centrale. Dans une maçonnerie (où seuls les joints entre les briques sont visibles), le mortier répartit sur les briques les forces de pression et de traction. Une bonne qualité de mortier est donc indispensable pour répondre aux exigences de la recommandation SIA V 177 "Maçonnerie" et de la norme 215 "Liants minéraux". Lors de la préparation du mortier, on veillera non seulement à la qualité du liant, mais également à celle du sable et de l'eau de préparation.

 

Murs :
• Mur aveugle : mur sans ouvertures.
• Mur banché : mur en béton armé
• Mur d'échiffre : mur sur lequel reposent les marches d'un escalier.
• Mur mitoyen : mur situé sur la limite séparative entre deux propriétés.
• Mur pignon : mur latéral d'une construction, perpendiculaire aux façades principales.
• Mur porteur : mur structurant assurant la descente des charges d'une construction.
• Mur de refend : mur porteur situé à l'intérieur de la construction et reliant les façades ou les pignons entre eux.
• Mur de soutènement : mur permettant de résister à des poussées latérales (poussées des terres en sous sol...)
• Mur bahut : mur de faible hauteur formant soubassement.

 

Murs de refend : murs intérieurs porteurs de la maison. Ne pas confondre avec les cloisons.

 

NNNNNN

 

Niveau du bruit, ou du son : il s'agit de l'échelle d'intensité sonore. L'unité de mesure est le décibel (dB). L'augmentation du niveau sonore de 10 dB signifie le doublement du bruit ressenti.

 

Noquet : bande de zinc posée en couverture à la jonction de deux pans (angles rentrants ou saillants).

 

Noue : angle rentrant formé par l'intersection de deux pans de toiture.

 

Nu : surface de référence à partir de laquelle sont mesurés les retraits et les saillies des éléments situés à proximité.

 

Nuisances : à ne pas confondre avec émissions. Sont considérées comme nuisances la pollution de l'air, les bruits et vibrations provenant d'une source de nuisances (industrie, trafic et ménages etc.).

 

OOOOOO

 

Oculus : ouverture vitrée située dans une porte.

 

Œil de boeuf : lucarne inscrivant un châssis circulaire ou ovale.

 

Offre : indication de prix d'un entrepreneur, d'un maître d'état ou prestataire. Une offre peut être ferme ou non (p.ex. offre indicative). Généralement, vu la liste des prestations prévues, l'offre est gratuite. Si une offre doit être entièrement remaniée du point de vue des textes et du contenu et sert éventuellement même de document de soumission, il se peut que l'offrant ait le droit, selon la jurisprudence, d'exiger une indemnité pour ses dépenses (une mise au point y relative est donc indispensable lors de la demande d'une offre remaniée).

 

Onglet : comme assemblage d'angles. Il s'agit de l'extrémité coupée à angle aigu (souvent à 45°) de deux parties d'une latte, d'une plaque ou d'une planche etc., p.ex. pour les plaques de sols.

 

Opus incertum : assemblage d'éléments de pierre, carrelages, moellons... de formes irrégulières.

 

Oriel : volume largement vitre en saillie sur une façade.

 

PPPPPP

 

Paillasse : surface en bois, béton, carreaux de plâtre...servant de plan de travail ou de support d'encastrement (éviers, vasques, baignoires ...). Elle peut être revêtue d'un matériau de finition (faïence, carrelages...).

 

Panne : pièce de bois horizontale qui sert à soutenir les chevrons dans une charpente. Pièce de bois posée sur les arbalétriers ou sur les murs porteurs et qui leur transmet les charges de la couverture.

 

Parclose : profil rapporté, permettant de maintenir la vitre dans la feuillure d'une menuiserie.

 

Parement : matériau de surface assurant la finition d'une paroi (plaquettes de brique, pierre...)

 

Pare-air : matériau mis en œuvre conjointement avec les parements ou les pare-pluie et pare-vapeur pour assurer l’étanchéité à l’air des ouvrages

 

Pare-vapeur : feuille ou membrane généralement en papier kraft ou alu, disposée sur un isolant et destinée à arrêter le déplacement de la vapeur d’eau à travers une paroi. Le pare-vapeur doit être disposé sur la face intérieure (côté chauffé) pour éviter que des condensations ne se produisent dans les fibres.

 

Paroi berlinoise : une paroi de soutien des fouilles. Elle est constituée de porteurs en acier, enfoncés ou forés dans le sol. L'espace entre les porteurs est rempli par des madriers en bois, des éléments préfabriqués, des constructions en béton ou des tôles.

 

Paroi de palplanches : pour assurer la fouille. Elles peuvent être exécutées en bois, fer, ou acier. Des parois en palplanches en acier sont, dans la mesure du possible, battues ou vibrées dans le sol pour une fouille située en dessous du niveau de l'eau souterraine. Après la construction de la cave, les palplanches peuvent être enlevées et réutilisées. Cette manière de construire est souvent prescrite dans les endroits à nappe phréatique exploiTable.

 

Parois moulées : comme mur permanent de la fouille. Procédé spécial pour la construction de murs en béton. Une tranchée exécutée à l'aide d'une griffe est remplie de boue, habituellement de la bentonite. Les armatures préfabriquées sont ensuite mises en place dans la tranchée, puis le béton y est coulé. Lors du coulage, la bentonite remonte à la surface puis elle est pompée. Le mur peut être utilisé comme mur de cave.

 

Parpaings : blocs parallélépipédiques en béton, existent en plusieurs épaisseurs, utilisés pour la construction des murs porteurs ou de cloisons de distribution.

 

Parquet : revêtement de sol très apprécié de différents genres et exécutions (parquet massif, à lames, mosaïque, fini et collé). Voir les explications sous les expressions correspondantes.

 

Parquet à lames : composé de lames allongées de bois massif reliées entre elles. Elles ont une épaisseur d'env. 25 mm. Le parquet à lames peut être cloué caché ou collé sur toute la surface.

 

Parquet massif : sol le plus noble. Le parquet massif est fabriqué avec des planches massives d'une épaisseur de 25 mm dans l'essence choisie, collées entre elles par rainure ou languette et assemblé mécaniquement à la sous-construction. Comme on peut le voir dans des bâtiments historiques, différents assemblages ou l'utilisation de plusieurs essences de bois, mais également la teinture ou la marqueterie permettent de faire des motifs et même de vériTables dessins. Ce travail très spécialisé est évidemment coûteux et se justifie plutôt pour la restauration que pour la construction d'habitations en général.

 

Parquet mosaïque : bois de parquets assemblés sur des plaques. Elles sont collées sur toute la surface comme éléments de parquet. Voir aussi "Parquet massif".

 

Patio : cour intérieure, encadrée par du bâti.

 

Pavés de verre : brique de verre translucides dont l'assemblage assure un passage de lumière sans permettre une vue directe (jour de souffrance).

 

Paysagiste : spécialiste avec formation et pratique pour l'aménagement extérieur et des jardins.

 

Pergola : structure composée de poteaux et de petites poutrelles à claire - voie généralement destinée à recevoir des plantes grimpantes.

 

Permis de construire : résultat de la procédure de mise à l'enquête avec gabarit et publication officielle avec délai d'opposition. Pour commencer une construction, le permis de construire par écrit doit être obtenu. Il est interdit de commencer des travaux avant cette obtention.

 

Plan d'extension et de zones : en tant que règlement de construction au niveau de la Commune. Il se fonde sur la législation cantonale en matière d'extension et de construction. Le règlement d'extension et de zones contient les prescriptions détaillées applicables dans une commune. Il contient également la répartition des zones (zone d'extension, de verdure, inconstructible et réservée).

 

Plan de masse : plan présentant les limites du terrain et son orientation, l'implantation de la construction par rapport aux limites du terrain, le tracé des voies de dessertes et les raccordements. Le plan masse fait figurer le plan des toitures de la construction.

 

Plan de situation : plan permettant de situer le terrain concerné par rapport à la commune dans lequel il s'inscrit.

 

Plan d'occupation des sols (P.O.S) : document fixant les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols d'une commune. Pour chaque zone définie le P.O.S. fixe le Coefficient d'occupation des sols (C.O.S.) qui détermine la densité des constructions autorisée.

 

Plancher : à ne pas confondre avec du parquet. Il s'agit des fonds qui servaient de "chapes", dans les anciens bâtiments avec plafonds en poutres. Il était laissé tel quel uniquement dans les pièces annexes. A ce jour, alors que ces pièces deviennent aussi des locaux d'habitation à part entière, ils sont acceptés comme sous-construction.

 

Planelles en terre cuite : fabriquées à base d'argile cuite et proposées naturelles ou émaillées. Les planelles non-émaillées, appréciées pour leurs qualités naturelles, ne sont disponibles que dans un choix restreint de couleur. La surface poreuse est délicate. Elle peut en revanche être traitée avec des produits spéciaux. Les planelles émaillées ressemblent aux carrelages de grès cérame, mais sont en revanche moins résistantes au bris en raison du matériau utilisé moins dur et ne conviennent donc pour des sols que dans certaines conditions. Emaillées ou naturelles, elles ne résistent pas au gel. Les planelles clinker en argile spéciale sont cuites à de plus hautes températures et résistent au gel. Là aussi, le choix des couleurs est restreint (gris-blanc, jaunâtre, rougeâtre, brun et anthracite). Les catelles en terre cuite ou clinker ont souvent des formats plus grands et doivent avoir une plus grande épaisseur en raison du risque de bris. Le mode de fabrication rend les dimensions moins exactes, ce qui exige des joints plus grands. Toutes deux ont un aspect rustique.

 

Planificateur général : pour de très gros projets comportant des tâches de planification très complexes. Il est pour ainsi dire "l'entrepreneur général des planificateurs", se charge donc d'un mandat de planification générale ou de projet général et en transmet des parties, selon les domaines, à des planificateurs subordonnés. Il est seul responsable face au mandataire.

 

Plaques de plâtre : ce sont des plaques composites qui peuvent être constituées : Soit de plâtre collé sur une feuille de carton qui sert d’armature (type “Placoplâtre” ou autre marque). Soit de plâtre renforcé dans la masse de fibres de cellulose. Les plaques de plâtre, une fois posées, forment une surface lisse et plane, facile à peindre ou à tapisser. Elles sont montées à sec, ce qui évite les problèmes d’humidité liés aux mortiers et bétons. Pour les fixer, on se sert de vis et de clous, puis d’une fine couche de plâtre pour faire les joints.

 

Plateau : bois scié possédant deux faces parallèles et une ou deux rives entièrement flacheuses.

 

Plinthes : comme élément de liaison entre le sol et le mur. Elles couvrent les joints dus à la construction, maintiennent le revêtement et protègent le mur des salissures et petits dommages. Lorsque le revêtement de sol le permet et qu'il est parfaitement adapté au mur, les plinthes peuvent être supprimées. Dans ces conditions, le revêtement du mur sera soit particulièrement solide ou soigné avec l'attention voulue. Du point de vue décoratif, déterminer si les plinthes font partie du mur ou du sol ou si elles font l'objet d'un élément esthétique indépendant.

 

Poêle en catelles : source de chaleur créant une "ambiance" particulière. Le poêle en catelles est la construction la plus ancienne des chaudières à accumulation. Les poêles en catelles ou faïences sont construits depuis des siècles, dans le style propre à leur époque (faïences décorées avec accessoires etc.).

 

Poêle-cheminée : comme chauffage d'appoint. Un poêle (nordique) comprend une structure métallique avec une grande chambre de combustion et une porte. Il est fabriqué en acier ou fonte et revêtu de briques réfractaires en chamotte. Un poêle nordique bien étudié peut contribuer à réduire les frais du chauffage principal.

 

Polymère : liaisons macromoléculaires ou synthétiques, formés par polymérisation. Dans la construction, il existe par exemple des bandes d'étanchéité en bitume polymère, du béton fibre de verre (béton polymère) etc.

 

Polymérisation : réaction chimique, qui, à partir de molécules de faible masse moléculaire (monomères) forme, par les liaisons de celles-ci, des composés de masse moléculaire élevée (macromolécules).

 

Pompe à chaleur : pour utiliser la chaleur provenant de l'eau de surface, de l'eau souterraine, de la terre ou de l'air extérieur. Dans la pompe à chaleur et à l'aide d'un travail mécanique, la chaleur d'un bas niveau de température (p.ex. eau souterraine) est amenée à un niveau de température beaucoup plus élevé (p.ex. eau de chauffage), procédé où la quantité de chaleur est beaucoup plus grande que l'énergie utilisée. L'eau, la saumure ou l'air sont amenés vers la pompe à chaleur et refroidis. Lors de ce processus, la chaleur est reprise par évaporation par un fluide spécial, ensuite la chaleur est "pompée" à un niveau de température supérieur. Finalement, la chaleur est cédée au circuit de chauffage.

 

Pont de chaleur : comme cause de dégâts dans la construction. A l'endroit de ponts de chaleur dans les parties extérieures de constructions se forment des taches foncées et des lignes sur les murs et plafonds. Les ponts de chaleurs dans les parties extérieures de construction ne répondant pas à la protection thermique minimale provoquent en premier lieu des taches foncées, puis l'humidité passe à ces endroits et provoque la formation de moisissures. Pour éviter les dégâts à la construction par manque d'isolation thermique, les exigences minimales de la norme SIA 180 "Isolation thermique des bâtiments" doivent absolument être respectées.

 

Pont thermique : rupture de continuité dans l'isolation thermique d'un ouvrage. Ce pont thermique peut entraîner de la condensation.

 

Portée : distance séparant deux appuis soutenant une structure ou un élément de celle-ci. À ne pas confondre avec la longueur de l'élément (ex. une poutre de 5 m reposant sur deux colonnes à 3 m de distance l'une de l'autre a une portée de 3 m).

 

Prix au mètre cube : chiffre de calcul approximatif pour des immeubles sur la base de la norme SIA 116 "Normes pour déterminer le prix au m3 des bâtiments". Il sert à établir les frais estimés de l'exécution d'un bâtiment selon les esquisses ou d'un projet de construction selon le volume. Le calcul se fait en multipliant le nombre de m3 de volume construit par le prix au m3. Il s'agit là du "prix empirique pour l'unité de volume concernée", sans compter l'ascenseur, les fondations spéciales, la tenue hors d'eau etc.

 

Prix forfaitaire : prix ferme pour une prestation clairement définie. Lorsque le payement d'un ouvrage est exactement déterminé à l'avance, le mandataire n'a pas à payer un prix plus élevé, même lorsqu'il y a des plus-values. Lorsque se produisent des augmentations exceptionnelles et imprévisibles des coûts, un juge peut - malgré le prix ferme - autoriser une augmentation.

 

Producteur d'eau chaude : comme chauffe-eau instantané ou chauffe-eau à accumulation. Le chauffe-eau instantané réchauffe l'eau froide au moment de la consommation. Dans le chauffe-eau à accumulation, les surfaces chauffantes réchauffent l'eau froide qui est stockée dans un réservoir (voir aussi sous "Chauffe-eau"). Etablir le besoin en eau chaude, en tenant compte des déperditions de chaleur des conduites et du producteur lui-même, par rapport à la consommation maximale journalière, est indispensable pour choisir le système adéquat de production d'eau chaude.

 

Propriété : la propriété est un droit garanti par la Constitution fédérale. Selon l'art. 641 CCS, le propriétaire d'une chose a le droit d'en disposer librement, dans les limites de la loi. Il peut la revendiquer contre quiconque la détient sans droit et repousser toute usurpation. Le terme "propriété" a un sens particulier par rapport à la propriété par étages.
Propriété commune : terme relevant de la propriété par étages. Ce sont les parties de l'immeuble nécessaires à son existence et sa sécurité, ainsi que tous les aménagements et installations à disposition de tous les copropriétaires.

 

Propriété par étages : forme particulière de la copropriété, dans laquelle une quote-part déterminée de la totalité de l'immeuble ainsi que le droit exclusif sur un appartement ou un local appartient à chaque copropriétaire. Tous les copropriétaires forment la communauté des copropriétaires, représentée à son tour par un administrateur spécialement nommé. Les droits et obligations de chaque copropriétaire ne ressortent pas uniquement de la loi et du Registre foncier, mais en particulier du règlement. Elle est constituée par un acte juridique passé en la forme authentique et l'inscription au Registre foncier.

 

Protection du bois : toutes les mesures prises pour protéger le bois de la destruction extérieure ou intérieure ou pour diminuer ou arrêter la diminution de valeur. Le traitement de surface du bois se fait à l'aide de produits spéciaux contre les effets des intempéries tels la pluie, la neige, l'humidité, le soleil et les rayons UV. Les parties porteuses comme les charpentes de toitures, les colombages, les poutraisons, les lattes et enveloppes de toits doivent être protégées par des produits fongicides et insecticides. Pour le bois frais (humidité de moins de 40 %) utiliser des produits à base aqueuse, pour le bois sec ou mi-sec (humidité maximale 15 %) des produits à base huileuse. Le traitement ultérieur n'est nécessaire qu'en présence de fissures. Les parties extérieures non-porteuses de la construction, comme les berceaux de toits, les têtes de chevrons, les barrières de balcons seront traitées à l'aide de lasures insecticides et fongicides. Traitement d'entretien suivant l'influence du temps après 2 - 5 ans. Les revêtements extérieurs actuels sont imprégnés sous pression et durent des décennies. Les lasures permettent de choisir la couleur. Le traitement d'entretien n'est nécessaire que du point de vue optique, à savoir raviver de la couche de lasure après 5 à 10 ans.

 

Puisard : Puits destiné à la récupération des eaux de pluie.

 

Pureau : partie non recouverte d'un élément de couverture (tuile, ardoise...).

 

PUR : comme mousse polyuréthane pour différents travaux de montage, remplissage et isolation. Mousse injectée PUR p.ex. pour étancher différentes constructions de toits.

 

PVC : pour PolyVinylChloride. Utilisation pour des tuyaux en matière synthétique (tuyaux en PVC), profils en PVC dur ou souple etc.

 

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Quart de rond : moulure dont la section forme un quart de cercle.

 

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Rabais : réduction de prix non dépendante d'un délai. Contrairement à l'escompte dépendant d'un délai, le rabais n'est habituellement pas lié à un délai de payement (ce serait alors à nouveau un escompte). Les rabais sont entre autres octroyés comme rabais de quantité, de chiffre d'affaire, d'amitié. Ils doivent être conclus par contrat. Lors du décompte, l'escompte est enlevé du "prix baissé", à savoir après déduction du rabais.

 

Radier : élément de fondation fait d’une dalle en béton armé. Ce type de fondation est utilisé dans le cas d’un sol de résistance faible. Celui-ci nécessite une étude particulière : la dalle doit être en effet suffisamment épaisse et suffisamment armée pour pouvoir limiter les risques de tassements différentiels (à ne pas confondre avec un dallage sur terre-plein). Le radier permet une répartition homogène des charges sur le terrain.

 

Ragréage : enduit étalé sur une surface brute pour l'homogénéiser avant la mise en place d'un revêtement de finition.

 

Rapport de fissures : précaution établie comme moyen de preuve lorsque des dommages par vibrations sont possibles. Un procès-verbal officiel des fissures est dressé lorsque des travaux de construction prévus ou d'autres influences (circulation routière etc.) pourraient provoquer des dommages, en particulier des fissures, affaissements etc. Ce procès-verbal permet au maître d'ouvrage de parer aux demandes de dommages et intérêts injustifiées. Il sert de preuve du dommage intervenu au lésé potentiel. Le rapport de fissures, y compris la pose éventuelle de "scellés au plâtre", est établi par un fonctionnaire et remis aux parties.

 

Rapport de voisinage : de droit public ou de droit privé. 1) Les rapports de voisinage de droit public sont réglés par la législation au niveau de la Commune, du Canton et de la Confédération. Les règlements de constructions et de zones contiennent par exemple des prescriptions de limites de construction ainsi que sur l'isolation du bruit et de bruit d'impact dans des bâtiments contigus. 2) Les rapports de voisinage de droit privé sont réglés dans les art. 684 ss. CCS. Il contient des dispositions déterminantes concernant le genre d'exploitation (émissions), les droits de passages de conduites et autres, le comportement lors de fouilles et de construction ainsi que l'entretien des haies et clôtures etc.

 

Ravalement : se dit de la préparation des fonds d'une façade neuve, et du nettoyage d'une façade ancienne.

 

Réception des travaux : c'est l'acte par lequel le maître d'ouvrage déclare recevoir les travaux (avec ou sans réserves) en présence du constructeur. Elle fait l'objet d'un procès verbal de réception, et constitue le point de départ des différents délais de garantie.

 

Recyclage : action de réintroduire dans le cycle, par la réutilisation des déchets solides, liquides ou gazeux. Dans la construction, le recyclage jour un rôle très important, puisque de nombreux matériaux de construction peuvent être réutilisés.

 

Recyclage des déchets de construction : comme réutilisation judicieuse de matériaux de démolition. Les déchets de construction doivent être triés selon les matériaux, préparés et dirigés vers une réutilisation appropriée (p.ex. préparation de tout-venant).

 

Régie : travaux facturés selon les dépenses, contrairement aux travaux à forfait (ou à la tâche). Les dépenses pour le travail, les machines, le matériel et la location etc. sont relevés sur la base de rapports de régie (signés) et facturés selon le tarif de régie. Dans presque toutes les constructions, en plus des positions prévues à forfait, des prestations sont exécutées soit sans avoir été offertes ou commandées ultérieurement.

 

Registre foncier : registre public. Pour chaque immeuble selon la définition du registre foncier, il existe une feuille. Tous les droits et charges sur les immeubles comprenant la situation exacte, la grandeur, l'utilisation de l'immeuble, le propriétaire et les éventuelles charges telles les hypothèques, droits de tiers à l'immeuble (droits de passages ou droits de passages de conduites etc.) y sont inscrits.

 

Régalage : Mouvements de terre permettant d'homogénéiser les surfaces et de compenser les dénivellations d'un terrain.

 

Règlement de construction : contient les règles pour la construction dans une communauté. Il prescrit où, quand, comment on peut construire. Il contient des règles sur : l'ordre (contigu ou non contigu), le nombre de niveaux, la surface constructible, les distances, les mesures de techniques de construction, d'hygiène et de circulation, la protection incendie, l'isolation thermique et phonique, l'aménagement d'escalier, les installations de production de chaleur, les cheminées, installations, le drainage des terrains et l'élimination des déchets, l'installation de w.-c. et bains, clôtures de terrains et jardins etc.

 

Rénovation : mise en état et réfection de la totalité d'un bâtiment ou d'une partie d'immeuble etc. par des travaux. Voir aussi les explications sous "Rénover".

 

Résistance des matériaux : mesure de la capacité des matériaux à contrer des efforts de compression, de tension pure, de flexion, de cisaillement (ex. déchirer une feuille de papier découle de l'application d'une force en cisaillement à laquelle la cohésion des particules n'a pu résister), etc.

 

Responsabilité civile du maître d'ouvrage : concerne tout maître d'ouvrage. Il est seul responsable des dommages subis par des tiers en raison de sa construction (responsabilité causale), ceci malgré le fait qu'habituellement ce sont des spécialistes qui sont chargés de la planification, la surveillance et l'exécution de construction. Il peut être tenu responsable en tant que propriétaire, voisin et mandataire d'un ouvrage. De plus, il porte la responsabilité en tant que propriétaire de l'ouvrage ainsi qu'en raison d'actes illicites.

 

Retenue au comptant : comme retenue de garantie du maître d'ouvrage provenant de travaux durant l'exécution de la construction. A la fin des travaux, la retenue peut, selon l'art. 181 de la norme SIA 118, être remplacée par une garantie d'une banque ou d'une assurance. Voir aussi sous "Assurance de garantie de construction".

 

Revêtements de sol : selon l'utilisation, les exigences et voeux d'aménagement, un revêtement de sol peut être considéré selon différents points de vue. Les plus utilisés sont : Revêtement de sol en bois (parquets finis, collés, massifs, planchers etc.) en différentes essences comme le hêtre, chêne, frêne, érable, le hêtre et le chêne étant les plus durs. Le noyer et le cerisier ainsi que d'autres bois nobles, malgré leurs excellentes qualités, ne sont plus très utilisés en raison du prix élevé. Le sapin et le mélèze sont peu utilisés, car pas assez durs. Revêtements de sol en carrelages (carreaux de faïence, de grès cérame etc.), pierre artificielle (sols en terrazzo etc.) et pierre naturelle (travertin, ardoise, calcaire, grès, granit et marbre). Veiller à la grandeur et disposition des joints. Revêtements de sol en matériau naturel (linoléum, liège/lino, liège, caoutchouc, caoutchouc synthétique). Revêtements de sol en matières synthétiques, p.ex. en PVC ou polyuréthanne. Revêtements de sol en textiles (tapis feutre, velour tufté ou tissé).

 

Revêtements en liège : un produit élaboré à partir de l'écorce de chênes-lièges. Ces revêtements sont fabriqués en utilisant de fines couches collées sur un support et coupés en plaques de 40 x 40 cm. La poudre grossière de liège est également mélangée à des liants pour former des bandes. Après la pose, effectuée comme pour le linoléum, le revêtement en liège naturel est poncé et vitrifié. Le liège est entretenu comme le linoléum ou le lino au liège. On trouve sur le marché un produit intermédiaire à trois couches, dont la fine couche en liège du milieu est recouverte d'une couche d'usure en PVC qui ne la rend pas plus dure mais plus résistante à l'usure, lui enlève en revanche les qualités du produit naturel.

 

Robinetterie : vannes de débit ou mélangeuses, fabriquées en laiton et chromées, dorées ou de couleur, pour le secteur des salles d'eau, cuisines et offices. Il existe un grand choix de mélangeurs, de mitigeurs à levier, de batteries à thermostat, de batteries pour bidet, lavabo et baignoire etc.

 

Robinet : Ils sont de plusieurs types.
• Mélangeur : appareil composé de deux robinets (eau froide et eau chaude) alimentant un même bec. Réglage manuel de chaque robinet.
• Mitigeur : appareil composé d'une manette et d'un bec. Réglage de la température et du débit par la manette.
• Thermostatique : la température souhaitée est prédéfinie et contrôlée automatiquement par un thermostat incorporé. Seul le débit est réglé manuellement.

 

Rosace (ou rose) : dans les cathédrales, grande baie circulaire garnie de vitraux.

 

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Semelle : (fondations) élément de transmission d'efforts destiné à augmenter l'aire de la surface de répartition des charges, semelle de fondation notamment.

 

Sandwich : se dit d'un panneau formé par la juxtaposition de plusieurs couches de matériaux différents. Se sont souvent des panneaux à âme isolante.

 

Second œuvre : travaux tous corps d'état hors structures porteuses (gros œuvre).

 

Section : surface transversale exprimée en mètres carrés, calculée à partir des caractéristiques bidimensionnelles d'un avivé.

 

Semelle filante : en partie basse des fondations, elles sont situées sous les murs porteurs et les poteaux.

 

SIA : société suisse des ingénieurs et des architectes. Comme son nom l'indique, les ingénieurs et architectes se sont regroupés dans cette association professionnelle, pour représenter en commun leurs intérêts professionnels et techniques. La SIA édite des normes faisant autorité dans la branche ainsi que des recommandations, directives et de nombreuses aides administratives, selon un programme de vente régulièrement mis à jour.

 

Soffitte : coffrage permettant de dissimuler des canalisations apparentes.

 

Solives : pièces de bois structurant les planchers et reposant sur les structures (poutres ou murs porteurs).

 

Soubassement : assise d'une construction.

 

Souche : la souche d'une cheminée est le conduit maçonné émergeant de la couverture.

 

Soumission : proposition de prix pour l'exécution de travaux. Voir aussi sous "offre".

 

Sous-enchère : au moment des demandes d'offres, le prix n'est pas fixé définitivement. L'architecte et le maître d'ouvrage comparent les offres qu'ils reçoivent du point de vue quantités, prix, qualités et qualifications du soumissionnaire. Les différences de prix des diverses offres obligent souvent à des rectifications. Durant ce "round de sous-enchères", les entrepreneurs et maîtres d'états - sous pression de la concurrence - accordent encore des avantages supplémentaires tels des prestations gratuites, rabais, escomptes etc. Le maître d'ouvrage ou l'architecte devrait tenir compte non pas du soumissionnaire "le meilleur marché", mais bien "le plus avantageux".

 

Sous-entreprise : entrepreneur lié à une entreprise principale, à un entrepreneur général ou total par un mandat (contrat d'entreprise). Le Groupe de l'industrie du bâtiment et la Société Suisse des Entrepreneurs ont édité un formulaire de contrat "Contrat de sous-entreprise : Contrat d'entreprise entre entrepreneur et sous-entreprise".

 

Sous Œuvre : travaux se rapportant aux fondations.

 

Soutènement : voir mur.

 

Sous-toit : une couche d'étanchéité posée sous les tuiles ou matériaux de couverture (pour les toits en pente), empêchant l'eau et la neige de pénétrer dans le toit et isolant contre l'humidité.

 

Staff : plâtre très mince avec glycérine, armé de fibres, utilisé pour les moulages légers et les faux plafonds.

 

Station d'épuration des eaux usées : en abrégé "STEP", se charge de l'épuration des eaux usées salies à la suite de leur utilisation ou par d'autres influences. Suivant les installations, l'épuration a lieu selon un procédé mécanique, biologique et/ou chimique. Les eaux usées provenant d'exploitations présentant des risques particuliers (hôpitaux, exploitations industrielles et certains métiers) et contenant des résidus infectieux ou toxiques, nécessitent des techniques particulières d'épuration.

 

Statique : comme "calcul d'équilibre" dans la construction. Toutes les constructions porteuses, du toit jusqu'aux fondations ou à la semelle de fondation, doivent résister aux charges mouvantes qu'elles portent, en incluant un facteur de sécurité approprié. Le calcul statique préalable de constructions (fondations, semelle, dalles, murs, montants etc.) par le spécialiste de la statique (ingénieur civil) doit garantir à l'immeuble de résister à toutes les charges pendant toute la durée de vie escomptée.

 

Stuc : mélange à base de plâtre imitant le marbre.

 

Superstructure : structures situées en surface au dessus du niveau du sol. (en opposition à l'infrastructure).

 

Substrat : matériau qui en soutient ou supporte un autre - même si ce n'est pas nécessairement sa fonction première. Ex. le gypse est le substrat de la peinture qu'on y applique; la brique et l'aluminium du dormant d'une fenêtre sont le substrat du joint de calfeutrage qui prévient l'eau d'entrer dans le mur, etc.

 

Surface habiTable : surface de plancher calculée après déduction de l'emprise des murs, des cloisons, des caves, des sous sols, des balcons et locaux dont la hauteur est inférieure à 1,80m.

 

Surface hors œuvre brute (SHOB) : ensemble de toutes les surfaces construites à tous les niveaux y compris emprise des murs et cloisons, combles, sous sols, balcons...

 

Surface hors œuvre nette (SHON) : ensemble des surfaces construites y compris emprise des murs et cloison et déduction faite des surfaces extérieures et des surfaces non aménageables.

 

Systèmes du bâtiment : comprend les composantes fondamentales du bâtiment, comme l'enveloppe thermique, les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC), l'éclairage (naturel ou électrique), voire les occupants et leurs activités.

 

Systèmes électromécaniques : comprend les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) et l'éclairage électrique (incluant les systèmes de contrôle).

 

Système de régulation : automatisme ayant pour tâche d'amener une grandeur réglée à la valeur indiquée et de l'y maintenir malgré les perturbations pouvant survenir. Un cycle de régulation est composé de systèmes partiels. Il s'agit du régulateur avec comparaison des valeurs actuelles/à atteindre, du chemin de régulateur avec l'élément de fonctionnement et l'élément de mesure. Les grandeurs "départ" et "arrivée" sont des signaux. Il existe des systèmes de régulation en particulier dans le secteur des installations techniques (chauffage, électricité, climatisation etc.).

 

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Tablier : rideau métallique placé devant le foyer de la cheminée.

 

Taloché : surfaçage d'un enduit avec une planche en bois.

 

Teneur en humidité : masse d'eau contenue dans un bois, exprimée en pourcentage de sa masse anhydre.

 

Teneur en humidité d'équilibre : teneur en humidité à laquelle un bois scié ne reprend ni ne cède d'humidité à un environnement donné.

 

Teneur en humidité d'utilisation : teneur en humidité appropriée aux conditions environnantes, lors de l'utilisation finale.

 

Tampon : matériel de fixation d'objets lourds aux parois et plafonds. Un tampon se compose de deux parties, d'une vis et du tampon proprement dit. Ce dernier est dilaté par le vissage et adhère parfaitement au support. Il existe de nombreuses grandeurs, conceptions et exécutions en fer, acier, bois ou plastique pour des charges différentes. Les tampons sont utilisés lorsque les clous ou vis seuls ne suffisent pas.

 

Terrassement : mouvements de terre destinés à donner au terrain la forme désirée : décaper le terrain pour l’exécution des fondations, creuser le sol pour réaliser un sous-sol, une piscine... On parle de “déblais” lorsqu’il s’agit de creuser dans le sol et de dégager les terres. On parle de “remblais” lorsqu’il s’agit de prélever des terres, de les transporter, puis de combler des cavités.

 

Terrassement en excavation : décaper le terrain, extraire une quantité de terre.

 

Thermographie : procédé utilisé pour constater une isolation thermique insuffisante. Par la détection infrarouge de murs extérieurs de bâtiments au moyen d'un procédé photo spécial dans une caméra, les rayons infrarouges normalement invisibles sont rendus visibles. L'élimination des défauts est ainsi possible. L'isolation thermique défectueuse ou le manque d'étanchéité thermique des murs extérieurs, couvertures de toits, fenêtres, portes etc. est détectée de cette manière. Les endroits chauds et froids des différentes parties construites apparaissent avec des couleurs différentes ou d'intensité différente.

 

Toit retourné : une toiture chaude. L'isolation thermique est posée sur l'enveloppe du toit ou l'étanchéité. Dans la construction de toits plats, il s'agit d'un doublage non-ventilé posé sur une sous-construction lourde. Contrairement à la construction conventionnelle de toits plats, l'étanchéité est ici placée sous la couche d'isolation thermique.

 

Toiture multicouche : membrane traditionnelle composée de 3 à 5 plis de feutres saturés d'asphalte.

 

Tolérance : somme des valeurs absolues de l'écart inférieur admissible et de l'écart supérieur admissible.

 

Tomette : carreaux en terre cuite utilisés en revêtement de sol.

 

Trait de scie : trace marquée laissée par les dents de scie.

 

Traitement préventif : procédé destiné à augmenter la résistance du bois aux altérations biologiques, dans des conditions d'utilisation définies, à l'aide d'un produit de préservation adapté.

 

Traitement curatif : procédé destiné à détruire les insectes xylophages, ayant occasionnés une ou plusieurs altérations biologiques au bois scié, et à empêcher leur récidive.

 

Transept : dans une église de plan cruciforme, désigne l'intersection des deux nefs.

 

Trappe de visite : ouverture munie d'un panneau amovible permettant la visite et la réparation des canalisations (elles sont placées sur les gaines, ou le tablier des baignoires, elles peuvent permettre l'accès au vide sanitaire...).

 

Travertin : pierre naturelle formée par des dépôts de calcaire. Il s'est formé dans des sources d'eau douce et par des dépôts sur des plantes, surtout en Italie. En raison de sa porosité et sans traitement adéquat, il est sensible aux taches.

 

Travée : espace situé entre 2 éléments de structure (fermes, poteaux, poutres, murs...).

 

Trémie : ouverture créée dans un plancher.

 

Tuiles : éléments de couverture en terre cuite. Ils existent en plusieurs dimensions et sont de forme variable (Tuiles mécaniques, tuiles plates, tuiles canal...).

 

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Unité scellée : produit manufacturé composé de deux ou trois couches de verre séparées, en alternance, par des espaces d'air et dont la fonction consiste à ralentir le flux de chaleur entre les parois. Des pellicules minces peuvent être tendues entre les couches de verre pour ainsi limiter le poids de l'ensemble qui est scellé à son pourtour.

 

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Vantail : partie mobile d’une fenêtre.

 

Valeur k : abréviation pour le chiffre du passage de la chaleur (coefficient de chaleur) pour évaluer les propriétés d'isolation thermique de parties de construction. Il indique la puissance calorique (passage de la chaleur) en watt, passant à travers 1 m2 de surface construite (p.ex. une construction de paroi ou de toiture) avec une différence de la température de l'air entre les deux surfaces extérieures de 1 k (degré Kelvin, voir ce mot) ou de 1°C. Plus cette valeur k est basse, meilleure est la propriété d'isolation. Une valeur k 0 signifierait que malgré une différence de température entre l'intérieur et l'extérieur aucune chaleur ne passe.

 

Variateur : régulateur électronique de luminosité. Il permet de régler l'intensité de la lumière, de faible à forte. Toutes les ampoules et lampes halogènes peuvent être équipées de variateurs. Les lampes halogènes à basse tension nécessitent un variateur adapté au transformateur.

 

Ventilation mécanique contrôlée (V.M.C.) : système d'aération assuré par un aspirateur électrique permettant généralement la ventilation de locaux humides ou aveugles.

 

Véranda : construction légère très vitrée réalisée à partir de la maison. Construction vitrée accolée à la construction et permettant l'extension des pièces.

 

Verre cellulaire : matériau d'isolation thermique en plaques ou éléments préformés. Il est composé d'innombrables petites bulles d'air. Il est produit à partir de poudre de verre ou de charbon surcuit.

 

Verre pour isolation phonique : moyen efficace de lutte contre le bruit. Plus le verre est épais, plus il isole. Pour le verre multicouche, l'isolation dépend de l'épaisseur du verre et de la couche d'air. Des épaisseurs différentes du verre et une grande distance entre les vitrages augmentent l'isolation phonique. Une plus grande amélioration est obtenue en remplissant le vide par un gaz spécial et en remplaçant un vitrage épais par du verre composé (résine coulée).

 

Verrière : surface vitrée de grande dimension située en toiture ou en façade.

 

Viabilisé : se dit d'un terrain sur lequel les travaux préalables nécessaires à la construction (voirie, réseaux...) ont déjà été réalisés.

 

Vides : à savoir espaces dans la construction à colombages et à montants. Il s'agit des vides à remplir ultérieurement par des matériaux, situés entre les poutres érigées (ossature de la maison).

 

Vide sanitaire : vide laissé entre le sol et le dessous de la première dalle. Le vide sanitaire doit être d'une hauteur minimale de 20cm et ventilé.

 

Vitrage isolant : vitrage permettant d'améliorer l'isolation thermique. Il est constitué généralement d'une lame d'air enfermée entre deux vitres.

 

Voies d'accès : sont les voies permettant la circulation des livraisons et ayant-droit dans un secteur d'habitation, d'artisanat ou d'industrie d'une commune.

 

Voligeage : ensemble de voliges (planches minces en bois) sur lesquelles sont fixées les couvertures des toits.

 

Vue : dessin représentant une façon de visualiser le projet; un point de vue. Le plan est l'une d'entre elles, tout comme les coupes, les élévations et les perspectives de toutes sortes.

 

 

 

 

 

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